Faut-il louer ou acheter un bien pour se loger ? La question se pose indubitablement à différents moments de la vie des Français, en fonction de leurs aspirations et de leurs moyens. Des experts répondent à cette question alors que le marché de l’immobilier est entré dans une phase de crispations.

Le marché de l’immobilier semble reprendre des couleurs. Alors qu’il y a aujourd’hui plus d’offres que de demandes, on commence à observer depuis le début de l’année une baisse constante des taux des crédits et les prix des biens diminuent parallèlement. Ce qui stimule les acheteurs et permet d’observer une hausse des acquisitions dans plusieurs villes et départements, en particulier à Paris et dans les Hauts-de-Seine d’après Le Point qui s’est renseigné auprès de l’agence Century 21. C’est dans ce contexte très particulier, pour ne pas dire crispé, que le site meilleursagents.com publie les résultats d’une analyse portant sur les 200 plus grandes villes françaises et répond à une question subsidiaire que tout un chacun est amené à se poser une à plusieurs fois au cours de sa vie : faut-il acheter ou louer ?

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Pour répondre à cette question, les experts ont décidé d’analyser plusieurs données afin de discerner le nombre d’années nécessaires pour qu’un bien devienne rentable dans chacune d’elles. Ils ont pris en compte le prix moyen du mètre carré à l’achat pour un appartement de 70m2 et mis en parallèle la situation d’un couple sans enfant qui se lance dans un projet immobilier avec un apport de 60 000 euros et pour un emprunt sur 25 ans. On tient bien évidemment compte de tous les frais engendrés par l’accès à la propriété, comme la taxe foncière et les charges de copropriété. On compare ce projet à celui d’un couple vivant de la même manière et sans enfant à charge, lequel placerait ces mêmes 60 000 euros sur une épargne rémunérée à hauteur de 3%, et en incluant une hausse régulière de son loyer.

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Mulhouse, Creil et Saint-Quentin en tête du palmarès

À partir de là, Meilleursagents a calculé le temps qu’il fallait pour disposer d’un patrimoine supérieur à l’épargne qui avait été placée, et obtient comme résultat au moins quatre ans pour les villes les mieux classées. C’est le cas de Saint-Quentin (Aisne), Mulhouse (Haut-Rhin) et Creil (Oise). On passe ensuite à cinq ans dès qu’on parle de Charleville-Mézières (Ardennes) ou Belfort (Territoire de Belfort). Notez que dans le Top 10 on retrouve plusieurs villes situées dans le département de la Seine-Saint-Denis, comme Stains ou Sevran. Dans le haut du classement, sont majoritairement citées des villes de l’Est, du Nord et de la région parisienne.

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La moyenne des villes étudiées est de 10 ans. C’est donc le temps nécessaire à rentabiliser un bien à l’achat en France métropolitaine à l’heure actuelle. Ce n’est d’ailleurs pas une fatalité : acheter dans une grande ville comme Paris, Lyon ou Marseille ne présage pas d’un seuil de rentabilité plus important. Il faut 11 ans dans la première, 13 dans la deuxième et « seulement » 10 dans la troisième. Pourquoi ? Parce que les loyers y sont très chers, comme le prix du mètre carré à l’achat. Inversement dans les villes moyennes très prisées dont le prix du mètre carré est très élevé comparativement à celui des loyers. C’est le cas aux Sables d’Olonne (Vendée) par exemple, où il faut compter 20 ans pour rentabiliser son bien immobilier.

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L’accès à la propriété n’est pas qu’un calcul

Meilleuragents souligne par ailleurs que dans tous les cas de figure ce sont les choix de vie qui doivent définir l’intérêt ou pas d’acheter plutôt que de louer. « Si la durée d’amortissement correspond au projet de vie dans la ville, l’achat de ce type de bien reste une bonne idée », souligne-t-on. C’est un discours qui ressemble à celui de Vincent Dubreil, agent immobilier dans la région nantaise (Loire-Atlantique), et qui a livré son expertise à aufeminin.com. Celui-ci rappelle en effet que « le taux des mensualités dû à un crédit peut être renégocié » au fil des années, « toujours à la baisse », et qu’il est possible aussi de « rembourser par anticipation une grosse somme d’un coup », « ce qui peut également changer le taux du crédit » auprès de la banque. « Contrairement à un loyer qui lui est toujours revu chaque année à la hausse », ajoute-t-il.

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Par ailleurs, Vincent Dubreil rappelle de surcroît que, « les personnes qui arrivent 50-60 ans » et « font le bilan où rien ne leur appartient » peuvent être abasourdies en faisant « le calcul simple d’avoir été locataire toute leur vie ». Enfin, et là ce ne sont pas uniquement les chiffres qui parlent, mais « énormément de personnes âgées » qu’il rencontre « lors de prospections » indiquent « préférer mourir chez elle que dans un endroit qu’elle ne connaissent pas ».

Jonathan Hamard

Journaliste

Si écrire est un plaisir, celui d’être lu l’est plus encore. Passionné de pop-culture, Jonathan donne le tempo dans la bonne tonalité pour vous tenir toujours bien informés. Attiré par …

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