Devant la multiplication des affaires d’ultraviolence, parfois mortelles, notamment en milieu scolaire, les chaînes d’information se trouvent confrontées à une obligation. Celle de suivre au quotidien la cadence infernale imposée par l’actualité des faits divers.
Reste qu’entre la tentative d’homicide sur la jeune Samara à Montpellier, l’assassinat d’un adolescent à Romans-sur-Isère, la tragédie de Bordeaux et les suites du meurtre barbare d’un lycéen à Viry-Châtillon, la semaine écoulée s’est révélée particulièrement chargée sur ce front. Sans oublier ce crime affreux, à l’arme blanche, dont a été victime un employé de boulangerie à Bagneux (92).
Alors que BFM TV et CNews sont souvent accusées d’en faire trop, de surfer à outrance sur ces thématiques, qu’en est-il réellement de l’audiovisuel public ? Ses têtes pensantes auraient-elles enfin pris la mesure de ce qui constitue l’une des préoccupations centrales de l’opinion publique ? La question mérite d’être soulevée, tant la tonalité des informations et des débats proposés paraît y sceller définitivement la réalité d’un ensauvagement de notre société. Un terme qui, voilà peu, en faisait hurler certains, mais que tout le monde semble avoir sur le bout des lèvres. Y compris sur les antennes radio et télévision de France Info, dont on pourrait croire que les journalistes se pincent le nez dès lors qu’ils doivent traiter ce genre de faits de société.
Sans la présence du sociologue de gauche Michel Wieviorka, on se croirait presque chez Pascal Praud !
Une écoute attentive de ses programmes durant plus de vingt-quatre heures pourrait bien démontrer le contraire. Dans le poste, dès vendredi matin, plusieurs flashs insistent sur les avancées de l’enquête à Romans-sur-Isère. Mais l’événement de la journée s’annonce comme étant la marche blanche organisée, quelques heures plus tard, dans l’Essonne, en hommage à Shemseddine, 15 ans, battu à mort à la sortie de son collège. D’autres nouvelles venues de la chronique judiciaire, comme la disparition de deux vedettes des prétoires – O. J. Simpson aux États-Unis et Simone Weber –, en seraient presque reléguées au second plan.
D’autant qu’à 9 h 30, sur l’écran de télévision, le registre ne change guère avec l’émission « L’info s’éclaire », entièrement consacrée aux violences en série. Loin des considérations purement sociétales, les débats sont habilement menés par Audrey Goutard, journaliste police-justice expérimentée passée par la presse écrite, en présence de l’avocate pénaliste Caty Richard, grande spécialiste du droit des victimes. Sur le plateau, point de langue de bois ni de ce que l’on appelle communément la culture de l’excuse. Les invités s’accordent tous à dénoncer les « dérives communautaristes » qui entourent plusieurs de ces affaires de violence extrême. Sans la présence du sociologue de gauche Michel Wieviorka, on se croirait presque chez Pascal Praud !
Ce débat sera rediffusé dans son intégralité à l’heure du déjeuner, après un reportage consacré au meurtre crapuleux d’une pharmacienne en Guyane, qui révolte la population locale. Le temps d’en remettre une couche sur la sanglante agression de Bordeaux, témoignages à l’appui de riverains plongés dans la psychose, et c’est parti pour la séquence émotion : un long direct depuis Viry-Châtillon, dont le maire, Jean-Marie Vilain, peine à retenir ses larmes face aux caméras.
Samedi, changement de décor. Tandis que BFM TV et CNews ne lâchent pas cette actualité brûlante, la radio opère un focus sur les risques d’une intervention iranienne contre Israël lorsque tombe la nouvelle d’une attaque au couteau dans un centre commercial de Sydney.
À la télévision, la suite se passe de commentaires. Sous un bandeau « Ultraviolence, quelle réponse de l’État ? », le politologue Dorian Dreuil, affilié à la très socialiste Fondation Jean-Jaurès, doit bien l’admettre lorsqu’il est interrogé en plateau. Avec ce « chaos ambiant », selon ses propres termes, certaines angoisses seraient-elles en train de traverser toute la société et non plus « seulement la droite et la droite identitaire » ? « Les choses seraient-elles en train de changer ? » lui demande ingénument la présentatrice. France Info reconnaît maintenant une France de plus en plus violente, mais l’absence de certaines réponses à ces faits de société et le choix de ses invités indiquent qu’il reste encore beaucoup à faire.
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