S’acheter une résidence au bord de la mer sans se ruiner, c’est possible à Audouville-la-Hubert, dans la Manche ! D’après la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), qui vient de publier une étude sur l’immobilier dans les stations balnéaires, le prix au m² n’y est que de 1 236 €. Et ce alors que le prix des logements est d’en moyenne 2 933 €/m² en France métropolitaine.
Mais le cas de cette toute petite commune au bord des plages du Débarquement fait plus figure d’exception. Globalement, le prix des logements est 50 % plus élevé dans les stations balnéaires : 4 514 €/m² en moyenne, estime la Fnaim qui a comparé les prix de l’immobilier dans 520 communes considérées comme telles. Comme il n’existe pas de définition officielle d’une station balnéaire, elle a sélectionné les communes du littoral (hors Outre-mer) qui ont au moins 15 % de résidences secondaires dans leur parc de logement. Sont ainsi exclues des villes comme Marseille, Saint-Nazaire ou Dieppe.
Une évolution des prix plus rapide sur dix ans
Plusieurs enseignements sont à retenir de cette étude. D’abord en ce qui concerne l’évolution des prix, la Fnaim a constaté qu’ils avaient bien plus augmenté dans les stations balnéaires depuis 10 ans. Pourtant entre 2014 et 2020, ils évoluaient à un rythme relativement similaire : + 14 % pour les stations balnéaires contre + 12 % en France métropolitaine. C’est seulement à partir de mi-2020 et jusque mi-2023, au moment du Covid notamment, que les prix ont explosé (+ 23 % sur cette période) en bord de mer tandis que l’augmentation était plus mesurée (+ 11 %) dans le reste du pays. Enfin, depuis mi 2023, les prix dans les deux zones ont repris un rythme similaire : -2 %.
Ensuite, une approche région par région permet de voir que deux d’entre elles tirent particulièrement vers le haut le prix des logements dans les stations balnéaires : Provence-Alpes-Côte-d’Azur et la Nouvelle-Aquitaine. En PACA, le prix moyen en bord de mer est de 5 820 €. Il culmine même à 16 083 €/m² à Ramatuelle, qui est tout simplement la commune la plus chère de France. Deux autres stations balnéaires de PACA la suivent : Saint-Jean-Cap-Ferrat (15 819 €) et Saint-Tropez (14 400 €). En comparaison, Paris se classe que 15e avec un prix au m² de 9 507 €. Dans la Région Sud, même la station balnéaire la moins chère, Fréjus, est quasiment au niveau de la moyenne, à 4 357 €/m².
La Normandie et la Bretagne moins chères
Des prix sans commune mesure avec ceux de la Normandie, région la moins chère pour les stations balnéaires avec un prix moyen de 3 394 €/m². Les communes de la Côte Fleurie comme Deauville (6 296 €), ou Benerville-sur-Mer (5 316 €) ou Tourgéville (5 284 €) tirent tout de même cette moyenne vers le haut.
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L’Ouest est décidément bien représenté puisque la Bretagne et 2 730 kilomètres de côte pour 139 stations balnéaires sont la deuxième région la moins chère (3 538 €/m²). Le Morbihan est toutefois bien plus cher avec des communes comme La Trinité-sur-Mer, Larmor-Baden ou l’Île-aux-Moines dont le prix au m² dépasse 6 000 €. Tandis qu’il est inférieur à 2 000 € dans d’autres finistériennes comme Plounévez-Lochrist, Tréflez ou Ploéven.
Parmi toutes ces stations balnéaires, beaucoup sont cependant menacées par un phénomène : l’érosion côtière. La Fnaim s’y est intéressée et a relevé que 157 des 520 communes étudiées identifiées comme étant à risque de submersion (dont 61 en Bretagne, 36 en Normandie et 7 en Pays de la Loire). En comparant leurs prix avec ceux des 363 communes non menacées par le recul du trait de côte, elle a étonnamment relevé que les prix des stations à risque ont davantage augmenté sur la période 2014-2023. « Le risque d’érosion côtière semblait donc peu ou pas pris en compte par les acheteurs jusqu’à fin 2022 », déduit la Fnaim.
Mais depuis l’année dernière, les prix diminuent plus rapidement dans les stations balnéaires à risque que dans les autres. Si la Fnaim estime que ce phénomène reste à vérifier sur les prochains mois, elle juge que le risque de l’érosion côtière « semble être davantage considéré depuis quelques mois ». Cela pourrait être lié au fait que, depuis le 1er janvier 2023, les annonces de biens à vendre ont l’obligation de mentionner ce risque.
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