Dès les premières lueurs du jour, dimanche, un étrange ballet se mettait en place autour de la salle des fêtes de Solignac-sur-Loire. Un défilé permanent de brouettes, de diables et autres carrioles bricolées maison, chargées de sacs de pommes de terre de 25 kg. Les producteurs eux-mêmes donnaient un coup de main à leurs clients pour amener les lourds sacs jusqu’aux voitures, quand ce n’étaient pas leurs enfants ou leurs compagnes qui étaient mis à contribution. « On vient faire le stock pour l’hiver. Il y en a pour nous et pour les enfants aussi », expliquait ce couple de retraités venu d’Aiguilhe. Ils repartaient avec 175 kg de pommes de terre que leur amenait le fils d’un producteur jusqu’à leur voiture. « Chez nous, on est infesté par le taupin, ce ver qui mange les patates, alors on va arrêter d’en faire… » Comme eux, ils étaient des centaines à se presser, malgré une météo frisquette, aux premières heures de la matinée, pour remplir la cave de pommes de terre. « Chez nous, c’est incontournable ! On en mange toute l’année, on la prépare de toutes les façons. La patate : c’est ce que l’on mange le plus », expliquait cette Ardéchoise.Ce couple d’Aiguilhe est venu faire le plein de pommes de terre pour eux et pour leurs enfants.
20 euros le sac de 25 kg de monalisa
Cette année, les prix ont légèrement augmenté. La faute à des rendements modestes, « même si c’est moins pire que l’an passé quand même », reconnaît Alain Roux, producteur et trésorier de la coopérative du Haut-Velay à Craponne-sur-Arzon. « Une bonne année, à 7 producteurs, on arrive à remplir 1.400 caisses de 600 kg. Cette année, on doit en avoir 1.000 », constate-t-il. Résultat : le sac de 25 kg de monalisa est passé de 18 à 20 euros chez lui comme chez plusieurs autres producteurs présents dimanche à Solignac. « La monalisa est très recherchée par les clients, car elle se prépare de toutes les façons. Avant, c’était la bintje. Elle passe pour tout aussi. Mais il s’en fait peu désormais, parce qu’elle a moins de rendement que la monalisa ».
« On vend plus de patates à Solignac qu’à Craponne »
Si beaucoup de producteurs viennent à la foire de Solignac, organisée par Solignac animation et le GD Civam, ce n’est pas un hasard. À midi, ils avaient déjà vendu la grande majorité du stock qu’ils avaient amené. « La Trifola dimanche prochain, c’est à la maison, alors on y sera. Mais ici, on en vend mieux qu’à Craponne ! À Solignac, les gens viennent acheter 100 kg. À Craponne, ils viennent plus pour les animations et la fête », constate encore ce producteur du plateau casadéen.Des remorques bien garnies encore en début de matinée.Des râpées de pomme de terre étaient préparées et proposées aux gourmands sur la foire.Chacun sa méthode pour ramener les sacs à la voiture : la brouette ou le diable.Les producteurs ne s’y trompent pas en venant écouler une partie de leur production annuelle à la foire de Solignac.Un producteur bio venu de Chaudeyrolles.Un chariot bien garni.La foire de Solignac est l’occasion de remplir la cave à l’approche de l’hiver.Beaucoup de monde dimanche matin.Il n’y a pas que des pommes de terre à Solignac ! Oignons et choux sont aussi vendus sur la foire.
Lionel Ciochetto
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