C’est un métier qui se développe de plus en plus, mais qui reste encore assez confidentiel dans le Vignoble nantais. Clémence Grobocopatel, 37 ans, a lâché son job de responsable marketing et communication dans une maison d’édition médicale pour se lancer pleinement dans la conciergerie immobilière en août dernier.
Une solution clé en main
Mais en quoi ça consiste exactement ? « Il s’agit de gestion de biens mis en location courte durée », explique la jeune mère de famille.
Concrètement, elle assure tout de A à Z pour le compte des propriétaires : l’annonce de la location du bien sur une célèbre plateforme en ligne, les photos, la tarification (qu’elle fait évoluer grâce à des outils pour « avoir le bon prix au bon moment »), la communication avec les voyageurs (à l’arrivée, au départ et pendant le séjour), mais aussi la gestion du linge et du ménage (elle travaille pour cela avec des prestataires), et même la fourniture des consommables.
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Elle intervient de Nantes à Pornic
Une solution clé en main qui s’adresse aussi bien aux particuliers qui veulent louer leur résidence secondaire – voire principale – qu’aux investisseurs qui habitent loin et n’ont pas le temps de s’en occuper. « Car c’est une activité prenante mine de rien », note la concierge, qui est passée par là en tant que propriétaire avant d’en faire son métier.
J’ai moi-même un appartement et une maison dont je gérais les locations courtes durées en parallèle de mon activité. Ça me prenait beaucoup de temps donc j’ai cherché une conciergerie pour qu’elle s’en occupe à ma place. Mais je n’ai pas trouvé chaussure à mon pied. C’est ça qui m’a poussée à créer ma propre structure.
Pour ça, elle s’est formée à la création d’une conciergerie et au démarchage. Installée au Bignon depuis deux ans, Clémence propose ses services entre Nantes et Pornic. Et dans toute la Loire-Atlantique « quand il y a un gros potentiel ».
Des services qu’elle monétise évidemment, moyennant une commission de 20 à 25 % sur les revenus gagnés par les propriétaires (hors de frais de ménage et de linge qui sont eux à la charge des locataires), selon le niveau d’accompagnement choisi. Autrement dit, « les propriétaires touchent 75 à 80 % des revenus de la location, sans rien faire ».
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