, Immobilier en Vendée : chez les promoteurs, on tend le dos jusqu’à la sortie de crise
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« En 30 ans de carrière, je n’avais jamais vu un truc pareil ! », confie le promoteur yonnais, Philippe Privat, PDG de Terimmo Atlantique.

La Brossardière, à La Roche-sur-Yon, c’est lui. Sa société fait essentiellement de la vente de maisons neuves, prisées par les primo-accédants.

En septembre dernier, tout s’est figé : pas d’appels, plus de demandes, refus de prêts en série pour les acheteurs. « Durant tout le dernier trimestre 2023, l’activité était quasiment à l’arrêt », témoigne le professionnel.

Le rêve du pavillon individuel qui s’effondre

Victimes de la hausse des taux d’intérêt, des prix et des conditions plus drastiques des banques pour accorder les prêts, les primo-accédants se sont vus contraints d’abandonner leurs projets. Sauf pour ceux dont les aïeux mettent la main au portefeuille.

« L’an dernier, j’ai eu trois ventes pour donation : des parents ou des grands-parents ont acheté des terrains pour leurs enfants ou petits-enfants. C’est une pratique assez nouvelle », observe-t-on chez Terimmo Atlantique. Le promoteur dit avoir les reins assez solides pour passer la crise en tendant le dos. 

Des appartements neufs qui ne se vendent plus

C’est aussi ce que fait Duret. Le poids lourd vendéen du marché du collectif fait le même constat : un marché en berne, très ralenti et des investisseurs attentistes.

Dominique Ravon, co-gérant du groupe, relève un microphénomène à La Roche-sur-Yon : les logements neufs, pléthoriques, se vendent désormais au compte-goutte. « La collectivité a fait ce qu’il fallait pour répondre à la forte demande de logements, en accordant des permis de construire en ville. Mais le contexte économique a stoppé les ventes. »

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Des promoteurs venus de départements voisins sont venus construire à La Roche-sur-Yon pour répondre aux besoins. Mais aujourd’hui, un stock de 800 appartements neufs peinerait à trouver preneur dans la ville-préfecture. Un marché saturé. Et des prix qui ne baisseront pas, du moins dans le neuf.

Un marché du neuf saturé à La Roche

« Quand à une époque, on vendait trois ou quatre biens par mois, on est plutôt à une vente mensuelle aujourd’hui », résume Dominique Ravon, qui ne cache pas devoir temporiser certains projets. « Le marché a été plombé par la hausse des taux. Même les investisseurs attendent que la tempête passe… »

Duret annonce une baisse de 30 % en volume de ventes, sur les Pays de la Loire, de septembre à décembre dernier. « Le besoin est là, l’envie est là, le produit est là : reste que le contexte économique doit se détendre », résume Dominique Ravon.

La campagne nationale des banques appelant les particuliers à revenir faire examiner leur projet redonne un peu d’espoir dans la reprise. 

Chez Oryon, l’agence de développement économique de l’agglomération yonnaise, Angélique Lemétais entrevoit le début de la fin de la crise : « Le creux a été dur, mais court ! »

La conseillère commerciale en habitat constate que « les banques rejouent le jeu, les gens reviennent se renseigner. Certains se disent : on ne veut pas rater le dernier wagon ! » 

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