, Immobilier En région lyonnaise, l’achat grippé par les taux d’intérêt et le manque de foncier

Faut-il acheter en ce moment en région lyonnaise, ou plutôt, qui le peut ? À l’occasion de la Journée de la construction, du bâtiment et de l’immobilier, organisée à l’UGC Confluence ce 11 mars, différents acteurs ont évoqué la crise structurelle que traverse le marché, sous l’ange local, au cours d’une table ronde.

Le problème est simple : « La demande en logement ne rencontre pas l’offre », a synthétisé Pascal Pancrazio, président de la Fédération nationale de l’immobilier du Rhône. 8 000 nouveaux ménages s’installent chaque année dans la Métropole, correspondant à quelque 14 000 personnes, et il n’y a pas suffisamment de foncier pour les accueillir.

La production de logements neufs est en effet sérieusement au ralenti, avec « un peu moins de 3 400 logements construits en 2023, alors qu’au cours d’une année normale, c’est 8 000 », selon M. Pancrazio. Pour les promoteurs comme pour les particuliers, l’origine de ce blocage est la même : les taux d’intérêt. Pour Kathie Werquin-Watteble, directrice régionale de la Banque de France, le fait que la BCE ait « remonté les taux de 4,5 % entre juillet 2022 et septembre 2023 » a engendré « tout un phénomène qui grippe le marché ».

« Une grande partie des achats en cash »

Christine Bellon Besse, vice-présidente de la Chambre interdépartementale des notaires, avait enregistré plus de 20 000 transactions en 2021 dans le Rhône ; en 2023, on était à moins de 15 000, avec un profil type qui a nettement évolué. « Une grande partie des achats se font en cash. On n’a jamais eu autant de gens qui ont acheté sans avoir besoin d’emprunter », poursuit-elle.

Et pour ceux qui ont besoin d’emprunter, des primo-accédants pour la plupart, « si vous n’avez pas un minimum d’apport, une épargne de secours, une aide familiale, c’est quasiment impossible », abonde Nicolas Fraioli, directeur régional de la Centrale de Financement.

Pourtant, le prix médian au mètre carré est en diminution à Lyon, d’environ 5 % en 2023, à 4 860 euros, avec des quartiers qui baissent plus que d’autres (la Presqu’île, la Croix rousse, le 5e arrondissement notamment). Les participants de la table ronde jugent donc qu’avec la possibilité de renégocier son crédit et des banques moins frileuses en ce début d’année, il n’est pas absurde d’investir. « On sent un déblocage au niveau bancaire, avec des téléphones qui se remettent à sonner », affirme Pascal Pancrazio.

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.