La baisse des prix de l’immobilier a-t-elle commencé en Bretagne ? C’est en tout cas ce que laissent entrevoir les notaires bretons, dans leur baromètre trimestriel, publié jeudi 5 octobre. Ils en viennent même à le souhaiter, afin de relancer un marché en panne. Les causes sont connues : prix élevés, difficultés à obtenir des prêts bancaires et hausse des taux d’intérêt (passés de 1 % à 4 % en deux ans).
Sur le marché breton (Loire-Atlantique incluse), le nombre de ventes dégringole depuis plusieurs mois, avec une baisse de 23,4 % enregistrée entre les deuxièmes trimestres 2022 et 2023. Un chiffre que le Conseil régional des notaires relativise, en soulignant qu’il s’agit d’un retour à la normale après une année 2022 « de tous les records », selon Nicolas Bosquet, notaire dans les Côtes-d’Armor.
Dans ce contexte, on pourrait s’attendre à ce que les prix diminuent. Ce n’est pas encore le cas en Bretagne, où la croissance est certes moins forte qu’auparavant mais où les maisons anciennes affichent encore une hausse de quasi 7 % sur un an (prix médian à fin juin) et les appartements, 6 %. « Contrairement à ce que l’on observe pour certaines régions, et notamment l’Île-de-France, les prix se maintiennent », souligne la présidente du Conseil régional, Anne Fercoq-Le Guen.
Réticence des vendeurs, frilosité des acheteurs
Comment expliquer cette tendance alors que les biens à vendre s’accumulent ? Par la réticence des vendeurs à accepter une baisse de prix. En particulier ceux qui ont acheté au prix fort ces trois dernières années. De leur côté, les promoteurs peuvent difficilement revoir leurs prétentions dans le neuf, car eux aussi ont acheté du foncier très cher, sans compter l’envolée des coûts de construction.
Or les acheteurs y regardent à deux fois désormais. « On dit qu’avec la hausse des taux d’intérêt, on a perdu à l’achat l’équivalent d’une chambre à Rennes. Ceux qui voulaient acquérir un T3 sont contraints d’acheter un T2. Donc ils n’achètent pas et restent en location », explique Me Damien Gueguen. Par ailleurs, la fiscalité n’incite pas les investisseurs, de même que l’interdiction de location des passoires thermiques, synonyme d’importants travaux en cas d’achat de ce type de biens.
« La balle est dans le camp des vendeurs »
Pour déverrouiller les choses, « la balle est dans le camp des vendeurs », estime Nicolas Bosquet. Comprendre : pour vendre, il faudra baisser son prix. « D’ailleurs, il est peut-être intéressant de baisser maintenant plutôt que d’attendre et bénéficier de prix encore plus bas », suggère Anna Duffo-Le Strat, notaire dans le Morbihan.
Une accalmie sur les prix est donc attendue en 2024, ce qui devrait permettre de relancer la machine. Les compromis et promesses de vente à fin août 2023 montrent un recul de 0,7 % pour les appartements anciens et de 4,2 % pour les maisons anciennes. À Vannes, on constate déjà un léger reflux dans le neuf, mais aussi à Rennes, où le prix d’une maison ancienne, le bien le plus rare du marché, affiche une baisse de près de 3 %.
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