Elle le confie, l’année 2023 a été assez difficile et pourtant Maguy Loyer est présente sur le marché de l’immobilier depuis une quinzaine d’années, alors j’ai un portefeuille, des gens qui me font confiance, qui reviennent vers moi
. Heureusement, car malgré un bon réseau, le nombre de transactions est en baisse, la moyenne oscille entre -15 et -30 % suivant les agences immobilières. Elle confirme s’inscrire dans cette fourchette. Son confrère Antoine Marchand ne dit pas autre chose on est à -18 % de transaction
. Et quand les ventes se réalisent c’est souvent après de belles négociations. Les acheteurs, quand ils peuvent acheter ont la main et ne se privent pas pour négocier à la baisse les prix. Maguy Loyer évoque une baisse de 7,8 % sur les six derniers mois, Antoine Marchand parle de 10 % sur l’année.
Taux à la hausse
Une crise qui ne profite à personne, car les acheteurs avec la hausse des taux d’intérêt et des banques plus strictes sur l’octroi des prêts se voient souvent privés du prêt, synonyme d’acquisition. C’est un peu le paradoxe de cette crise. Avant on parlait de marché de vendeurs ou de marché d’acheteurs mais là, il y a un troisième acteur dans le jeu, les banques
. Ces dernières, avec la hausse des taux, qui dépassent aujourd’hui les 4,5 % contre 1 % il y a encore quelques années, et un resserrement des taux d’usure (capacité globale d’emprunt pour un particulier) refusent d’accorder de nombreux prêts. Résultat, les biens immobiliers restent plus longtemps sur le marché. Cette politique contraint également les jeunes à la recherche d’une première acquisition, obligés alors de rester en location. Car, poursuit Maguy Loyer, certes on a moins qu’avant de biens à vendre, de personnes qui veulent acheter mais l’exigence des banques freine le marché
.
Les prix risquent fort de repartir à la hausse
Elle espère, comme Antoine Marchand, des éclaircies pour 2024. Tout d’abord, les taux devraient redescendre ce que pense également Matthieu Nédonchelle, le directeur de CISN qui envisage une régulation de la part de la Banque centrale européenne. Mais, s’interroge Maguy Loyer, le Gouvernement a-t-il tout anticipé ?
. En montant les taux d’intérêt, les prix des biens à vendre ont mathématiquement baissé, ce qui pouvait être un objectif. Si demain, ils repartent à la baisse, cela risque de faire un appel d’air tout le monde va vouloir de nouveau acheter notamment ceux qui auront attendu un an ou deux ans pour réaliser leur projet et là, les prix risquent fort de repartir à la hausse
.
En attendant, la crise impacte tout le monde, alors que des personnes ne peuvent acheter, des vendeurs restent avec leur bien sûr les bras. On peut citer ce propriétaire d’un T3 à vendre depuis plusieurs mois au prix estimé par des agences et qui ne part pas
. Cette crise entraîne un effet d’attentisme chez les vendeurs comme les acheteurs qui préfèrent temporiser leur projet. La baisse des taux attendue en 2024 devrait donc offrir une plus grande latence
espère Antoine Marchand et permettre une sortie de crise qui en général dans notre secteur dure entre un et deux ans
.
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