À la différence des grandes agglomérations, Lannion n’enregistre pas de très larges écarts entre les quartiers. Néanmoins, si l’on se penche un peu plus sur les prix moyens, au m2, des ventes réalisées ces dernières années, il est possible de se faire une petite idée sur les secteurs les plus attractifs.
« Il faut noter que nous sommes sur un territoire où le marché est très tendu », prévient Claude Chandemerle, de l’agence Human Immobilier. Au cours de ces cinq dernières années, seules 413 rues ont enregistré une transaction sur les 655 que compte Lannion. Malgré tout, ce bilan imparfait permet d’identifier des quartiers qui répondent à des caractéristiques différentes (positionnement central, proximité du littoral, etc.).
Brélévenez, le quartier le plus attractif
Sans surprise, Brélévenez est le quartier où les logements se vendent le plus cher. Avec ses marches, son église et sa vue imprenable, la tranquillité de ce secteur attire de nombreux acheteurs. Mais l’agent immobilier ne le cache pas : « Il y a très peu de biens sur le marché dans cette zone ce qui ajoute encore à leur valeur. » Si l’on se base sur la moyenne des prix de ventes des années 2022-2023, la rue Pors-an-Prat et celle de Crec’h-Tanet sont la première et la troisième rue les plus chères de Lannion, et elles sont toutes les deux à proximité de Brélévenez. La moyenne du prix au m2 est de 3 567 € dans la rue de Pors-an-Prat et de 2 917 € pour celle de Crec’h-Tanet.
Le chemin de halage en tête du classement
L’hyper centre n’est pas non plus en reste et conserve un taux d’attractivité important. Toujours d’après les chiffres de 2022-2023, la deuxième rue la plus chère de Lannion est celle de Jean-Savidan, avec une moyenne de 3 117 € du m2.
Fait étonnant, les biens situés chemin de halage sont aussi parmi les plus onéreux. Cette rue qui borde le Léguer est en effet la 4e la plus chère de la ville et la première si l’on se réfère à une moyenne sur cinq ans ! De 2019 à 2023, le prix moyen du m² dans cette artère est de 2 865 €. « Je suis surpris de ces chiffres », reconnaît Claude Chandemerle. « Je peux les comprendre uniquement si ces données incluent le quartier de Beg-Léguer. » Installé sur le littoral, ce secteur est l’un des plus prisés de la ville et est des plus régulièrement demandés par les clients de l’agent.
Saint-Marc a le vent en poupe, Ker-Uhel est sous-côté
Encore accessible aux foyers plus modestes, le quartier de Saint-Marc trouve de plus en plus d’acquéreurs. « Il est bien situé, proche des commerces et il est à proximité des axes pour rejoindre les plages. » Si le quartier de Ker-Uhel ne figure pas encore parmi les plus prisés, l’agent immobilier tient tout de même à le mentionner. « Les clients ont parfois des a priori, ne voyant qu’une cité. Mais Ker-Uhel est une zone résidentielle où l’on vit très bien », confie-t-il.
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