, En Auvergne, les professionnels de l’immobilier s’inquiètent de la baisse de la construction de logements neufs

La construction de logements neufs en France comme en Auvergne s’essouffle. Le constat est alarmant. En 2023, la conjoncture a fait chuter de 57 % les ventes de biens neufs. Les professionnels sont inquiets.

Une dizaine des plus gros promoteurs auvergnats tirent la sonnette d’alarme. Avec 65 % de commandes en moins, les gros chantiers très liés au dispositif fiscal Pinel qui va être abandonné, ne pourront pas être lancés. Les banques ne suivent pas.  Pour Cédric Serre, président de l’Observatoire évolutif de l’immobilier local Auvergne, « On est dans une période où les taux d’intérêt bancaires ont été multipliés par trois en l’espace de deux ans et où l’inflation a entraîné une hausse des coûts de l’énergie et des coûts de construction. Il y a aussi la réglementation thermique et environnementale qui a augmenté en termes d’exigence. Quand vous cumulez ces points, vous mettez le logement à un tel prix qu’il n’y a plus de ventes ».  

Les entreprises annoncent des licenciements car les chiffres parlent d’eux-mêmes : en Auvergne, 925 achats en 2022 contre 334 cette année et en Haute-Loire, 39 logements livrés en 2022 contre 3 seulement cette année. Les catégories sociales fragiles comme les familles monoparentales sont touchées mais pas seulement. Cédric Serre poursuit : « Il y a des étudiants qui cherchent et qui ne trouvent pas car il y a de moins en moins de produits sur le marché et ils sont de plus en plus chers. Il y a aussi le cas de jeunes diplômés qui n’auront pas les moyens de louer ou d’acheter car ils ne pourront pas se le permettre. On va vers une situation du logement en France qui va être terrible ». 

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La construction de logements neufs en France comme en Auvergne s’essouffle. Le constat est alarmant et il s’appuie sur des données statistiques sur le marché du neuf en immeuble. En 2023, la conjoncture a fait chuter de 57 % les ventes de biens neufs. Les professionnels sont inquiets. intervenants : Cédric Serre, président de l’Observatoire évolutif de l’immobilier local Auvergne / Thierry Grimaldi, président du syndicat patronal de l’artisanat du bâtiment de Haute-Loire ©E. Monnier / C. Sebire / M. Canuto

Une réorientation difficile

A la campagne, en Haute-Loire, même si les immeubles sont moins nombreux, le constat est le même pour les petites entreprises du bâtiment au sujet des maisons neuves. On constate 70% de baisse cette année. Les artisans se reportent sur la rénovation mais le marché est limité. Thierry Grimaldi, président du syndicat patronal de l’artisanat du bâtiment de Haute-Loire, explique : « Pour les gens qui ne faisaient que du neuf, j’ai peur que ça se traduise par un arrêt d’activité tout simplement ou par une réorientation vers d’autres marchés. Mais il est difficile de se réorienter quand on est maçon, on ne peut pas forcément faire de l’isolation par l’extérieur ou une autre activité : on est catalogués sur un segment de marché. Il est difficile de changer d’activité en quelques mois, parce que je pense que ça va aller très vite ». Les promoteurs se demandent comment ils vont gérer la crise en 2024 si rien ne change.

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