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Les ventes de biens se font plus rares aux Sables-d'Olonne, mais les agences s'adaptent.
Les ventes de biens se font plus rares aux Sables-d’Olonne, mais les agences s’adaptent. ©Illustration Pixabay

Il y a un an, la situation n’était déjà pas au beau fixe.

Les agences immobilières des Sables-d’Olonne parlaient d’une situation « tendue » dans la cité balnéaire.

Il semblerait que la conjoncture soit la même cette année.

Pourtant, les agences espèrent voir une amélioration en 2024. En attendant, elles font force d’adaptation.

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Un marché au ralenti

Le constat est sans appel : les ventes immobilières sont en baisse.

« Le marché a nettement ralenti »

Anne-Sophie Roy, de l’IAD.

« Il y a un fort ralentissement confirmé après une période post-Covid dynamique »

Antoine Vercelletto du Pool Immobilier, et président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) de Vendée.

En effet, à la sortie du confinement, le secteur de l’immobilier a connu une ère de rayonnement.

« On sort d’une période exceptionnelle. Nous n’avons jamais eu autant de transactions ces trois dernières années »

Antoine Vercelletto.

Mais depuis un an, la donne a changé. Les agents immobiliers parlent même d’une « chute brutale ».

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L’attentisme toujours présent

La cause : il y a moins d’acheteurs.

Ou plutôt, ils changent leurs méthodes et prennent davantage leur temps.

« Il y a peu d’acheteurs. Les délais de vente sont de deux mois, alors qu’ils étaient d’un mois il y a un an », constate Walter Vrignon, de Nestenn Immobilier.

« Les gens réfléchissent davantage avant de prendre une décision, car ils pensent que les prix vont baisser« , confirme Anne-Sophie Roy.

La baisse du pouvoir d’achat en cause

Il faut dire que la situation n’est pas en leur faveur. Alors qu’ils voient leur pouvoir d’achat diminuer, ils peinent à obtenir les fonds nécessaires pour faire des acquisitions.

Ainsi, les prêts immobiliers sont aussi à la baisse, alors que les taux d’intérêt sont en hausse : de 1 % en 2021, ils sont passés à près de 4 % en 2023.

Ce qui freine les acheteurs dans leurs décisions.

Une stabilité des prix

Pourtant, les prix ne semblent pas augmenter, ni même baisser d’ailleurs : ils restent stables, une stabilité qui avait déjà commencé en 2022. « Il n’y a pas de baisse de prix, mais il n’y a plus d’augmentation non plus », témoigne Angelo Andrade. « Il y a eu une hausse des prix de 50 % depuis cinq ans. Là, ça se stabilise. Il faut qu’on arrive à relancer la machine maintenant, mais pour ça, une baisse des prix doit s’amorcer », décrit Antoine Vercelletto. 

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La hausse du coût de l’énergie n’aide pas non plus. Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est devenu un des critères pour les acquisitions.

« Le classement énergétique a un impact fort. Un bien classé E fait poser beaucoup de questions »

Walter Vrignon, Nestenn Immobilier

D’autant plus du côté des locations, selon le président de la Fnaim :

« L’audit énergétique touche le locatif avant tout. Les rénovations coûtant entre 15 000 et 30 000 €, les propriétaires préfèrent vendre au lieu de continuer à louer. »

Antoine Vercelletto

La plupart s’accordent toutefois à dire que l’audit énergétique devenu obligatoire en 2023 en cas de vente n’a pas suscité un impact majeur au sein du marché.

On remarque également des types d’achats différents :

« Les appartements se vendent mieux. Pas beaucoup plus, mais il y a quand même davantage de projets d’achats. C’est moins cher que des maisons et c’est aussi pour une clientèle qui a un moins gros budget. Avant, nous vendions des maisons entre 400 000 et 600 000 €. Aujourd’hui, les biens à 200 000 ou 250 000 € partent plus vite »

Angelo Andrade de l’agence Stéphane Plaza des Sables-d’Olonne.

Les agents s’adaptent et gardent confiance

Les vendeurs, par contre, rechignent toujours à revoir leurs prix à la baisse.

« Ils ont du mal à comprendre, mais il faut qu’ils reculent leurs prix« , témoigne Walter Vrignon.

Ce que confirment ses confrères des Sables-d’Olonne.

Cette situation pousse alors les agences à changer leur façon de travailler.

« Il faut travailler le vendeur plus en amont et cibler les besoins des acheteurs », dévoile Anne-Sophie Roy.

« Nous travaillons en amont sur l’énergie notamment, savoir s’il y aura des travaux à faire ou non. On les conseille et on les met en relation avec des artisans, etc. Ça demande plus de temps, mais ça nous permet aussi de nous professionnaliser. »

Olivier Meunier.

Loin d’être défaitistes, ils parlent d’une potentielle amélioration en 2024.

« Nous allons atteindre les – 25 % de transactions à la fin de l’année 2023, et le marché pourrait repartir courant 2024. Mais en ce moment, c’est l’occasion pour les acquéreurs de négocier les prix à la baisse, car ils sont en position de force, l’offre s’étant étoffée », estime Antoine Vercelletto.

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