Fermetures des cimenteries Heidelberg Materials en Centre-Val de Loire : vers un effet domino

La décision annoncée le 4 avril par la filiale française d’Heidelberg Materials, deuxième cimentier mondial, d’arrêter ses deux usines de Beffes dans le Cher et de Villiers-au-Bouin en Indre-et-Loire, a provoqué un vif émoi dans les deux départements. Nonobstant les promesses de reclassement du groupe, la presque totalité des 80 salariés de la cimenterie de Villiers-au-Bouin concernés ont cessé le travail le 9 avril. Les 94 collaborateurs de celle de Beffes restent également dans l’expectative.

L’exécutif régional, engagé de façon volontariste dans la réindustrialisation du Centre-Val de Loire, n’a pas non plus caché ses craintes pour l’avenir économique et démographique des deux territoires concernés. Dès le 5 avril, il a appelé Heidelberg Materials à trouver des solutions alternatives. Une demande qui a peu de chances d’aboutir dans les faits.

400 millions d’investissements dans la décarbonation

Selon un porte-parole du groupe qui opère 300 sites (ciment, granulats, béton) et emploie 2700, salariés dans l’Hexagone, la décision de fermeture est motivée par deux raisons majeures. D’une part, les marchés locaux des deux cimenteries berrichonne et tourangelle seraient faibles, voire inexistants. D’autre part, l’obsolescence de leurs procédés industriels interdirait la décarbonation de l’activité, enjeu désormais prioritaire pour Heidelberg Materials France et pour l’ensemble de la filière.

Le groupe indique dans ce cadre qu’il investira 400 millions d’euros d’ici deux ans dans la transition écologique afin de diminuer l’empreinte carbone de quatre cimenteries majeures sur le territoire. Il s’agit de celles d’Airvault dans les Deux-Sèvres, de Couvrot dans la Marne, de Bussac Forêt en Charente-Maritime et de Beaucaire dans le Gard. Conséquence de ces lourds investissements, la nécessité de réaliser parallèlement des économies sur d’autres sites obsolètes.

Effet de ciseau

Les difficultés d’Heidelberg Materials en Centre-Val de Loire s’inscrivent dans un contexte national également incertain pour les autres majors du secteur, le suisse Holcim, l’irlandais Eqiom et le français Vicat. En premier lieu, le marché de la construction neuve en béton a reculé en France de 6% en 2023. En cause, non seulement le coup d’arrêt du marché immobilier observé depuis plus d’un an, mais aussi la montée en puissance des matériaux alternatifs comme le bois. Dans ce contexte d’attrition de ses recettes, l’industrie cimentière doit également investir plusieurs milliards d’euros pour décarboner son activité.

La fabrication du ciment, issu d’un mélange de calcaire et d’argile (clinker), est l’un des secteurs industriels les plus polluants avec environ 700 kilos de CO2 émis par tonne produite. « Face aux impératifs de réduction de l’empreinte carbone fixés par l’Etat d’ici 2030, pour une neutralité attendue en 2050, les cimentiers n’ont pas d’autre choix que d’accélérer de façon drastique la décarbonation, explique un expert du secteur. Or ils se retrouvent aujourd’hui groggy. Faute d’avoir anticipé suffisamment ces mutations et la modernisation de leurs process, ils sont contraints aujourd’hui de réduire la voilure à l’instar d’Heidelberg ».

Les moyens d’effectuer rapidement la transition existent pourtant avec l’apparition de bétons décarbonés, limitant le taux de clinker. Deux fabricants maîtrisent notamment cette technologie qui pourrait offrir une planche de salut à la filière. La société franco-irlandaise Ecocem (dont Saint-Gobain est actionnaire à hauteur de 20%) développe ainsi sa solution Act sur ses deux sites de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. Elle annonce 30% de réduction du clinker dans ses recettes. Hoffmann Green Cement Technologies, basé à Bournezeau en Vendée, est également spécialisé dans les ciments décarbonés. « Ils sont encore peu utilisés par les cimentiers car cela reviendrait à remettre en cause leur modèle industriel historique, souffle le même expert. Conséquence de ce retard, probablement d’autres fermetures de cimenteries à court ou moyen terme ». Interrogée sur les projections du marché du ciment dans ce contexte, France Ciment, l’organisation professionnelle de la filière, n’a pas répondu aux sollicitations de La Tribune.

Lire aussiCiment bas carbone : le plan d’Hoffmann Green Cement Technologies pour séduire les majors du BTP

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A Saint-Nazaire, les prix se négocient durement… sauf quand il y a une vue mer


Tous les atouts d’une grande cité côtière sont réunis ici.

Tous les atouts d’une grande cité côtière sont réunis ici. MOIRENC CAMILLE/HEMIS.FR

Décryptage  Dans cette ville portuaire attrayante, les biens restent chers. Mais les acquéreurs n’hésitent plus à discuter âprement les prix.

Depuis une dizaine d’années, la ville de Saint-Nazaire a retrouvé de sa superbe avec sa belle promenade littorale et un cœur de ville moderne, lumineux et riche en boutiques et commerces. La cité est d’ailleurs régulièrement élue comme la ville la plus agréable à vivre dans toute la Loire-Atlantique. Elle a su mettre en valeur son patrimoine industriel, notamment via un circuit de visites touristiques des chantiers de construction des plus grands paquebots du monde ou de sa base sous-marine.

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« Saint-Nazaire est une ville paisible, où il fait bon vivre, avec tous les services publics et les commodités les plus recherchées par les familles, confirme Claire Jouhanneaud, conseillère en immobilier au sein du réseau Proprietesprivees.com. Elle a tous les atouts d’une grande cité côtière avec ses vingt plages et ses boutiques ouvertes à l’année, mais sans les inconvénients des très grandes métropoles, comme l’insécurité ou les embouteillag…

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Sur le sujet Immobilier

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Sonia Kronlund, l’art de faire tomber le masque

Avec son documentaire L’Homme aux mille visages, la productrice et journaliste à France Culture livre un portrait captivant d’un imposteur.

L’histoire semble presque trop invraisemblable pour être vraie. Une double identité pour un seul homme, passe encore. Ce n’est pas la première fois. Une dizaine, cela paraît déjà un peu fort. Alors, un homme aux mille visages… Et pourtant, cet homme-là existe bel et bien, à l’instar de Frank Abagnale, l’escroc surdoué qui a inspiré à Steven Spielberg son film Arrête-moi si tu peux .

Réalisatrice et productrice de l’émission radiophonique « Les Pieds sur terre », sur France Culture, Sonia Kronlund avait partagé, dans un épisode en 2017, le témoignage édifiant d’une jeune femme, Marianne, mystifiée par son conjoint. Celui-ci se disait chirurgien thoracique argentin et elle attendait un enfant de lui. Un jour où elle n’arrive pas à le joindre, elle découvre à quel point leur vie n’est vraiment pas celle qu’elle croyait. Non seulement il n’exerce pas à l’hôpital, mais il lui a menti sur toute la ligne. L’historique de son ordinateur révèle les multiples couvertures créées par ce latin lover manipulateur et mythomane qui s’invente autant d’identités qu’il a de compagnes. Et elles sont nombreuses.

Il se fait appeler Daniel, Carlos, Jeremias, Alexander ou Ricardo. Se présente comme argentin, portugais, espagnol. Fils de cheminot ou d’un juge mort dans un accident d’hélicoptère. Militaire de profession, ingénieur chez Peugeot, médecin urgentiste, photographe ou encore pilote de ligne. Rien n’est vrai, pas même son caractère, adapté selon le profil de ses conquêtes. Véritable caméléon, il est doux et réservé pour l’une, plus emporté et hystérique avec une autre. Un tel art de la dissimulation confinerait au génie s’il ne leur extorquait pas de l’argent. Ce récit ne va pas lâcher Sonia Kronlund. Après la diffusion du podcast, elle décide de tirer le fil de Marianne. Elle enquête pendant cinq ans, rencontre d’autres victimes. L’une d’elles a porté plainte, mais elle n’a pas abouti.

«Il est aussi bon acteur que manipulateur»

De la France à la Pologne, en passant par le Brésil, où il est né, Sonia Kronlund part à la recherche de cet homme et essaie de reconstituer le puzzle éclaté d’une personnalité dont les motivations sont difficiles à saisir. Le résultat, raconté dans le documentaire L’Homme aux mille visages et un livre déjà paru, est aussi rocambolesque que stupéfiant. « Franchement, on ne rencontre pas des histoires aussi complexes tous les jours, confirme-t-elle. C’est celle d’un homme qui crée des scénarios sans arrêt. Il est aussi bon acteur que manipulateur. Son besoin constant de mentir le rend beaucoup plus mystérieux qu’un séducteur lambda qui est actif sur Tinder pour soutirer de l’argent à ses victimes. Il y a aussi une dimension métaphysique et cinématographique chez lui. Il n’est pas obligé de se créer autant d’identités. Il pourrait leur raconter à toutes la même chose. Et pourtant, il prend un plaisir fou à donner plein de détails. S’il ne faisait de mal à personne, il serait fascinant. »

En préambule, la réalisatrice raconte avoir vécu elle-même des histoires d’amour toxiques. L’une à Londres avec un éditeur anglais qui n’était en fait ni éditeur ni anglais. Une autre qui l’a amenée à découvrir un magnétophone caché dans son salon. Si elle ne cache pas sa fascination pour « Ricardo », elle a choisi son camp, celui de toutes ces femmes trompées. Ni véritable reportage journalistique ni enquête judiciaire, son documentaire, plus personnel, assume une joyeuse subjectivité et une solidarité féminine post #MeToo.

Sonia Kronlund Getty Images via AFP / JOHN PHILLIPS

Dans sa traque pour retrouver le mystificateur, Sonia Kronlund redonne à toutes une dignité qu’il leur avait volée. Ce n’est plus lui qui tire les ficelles mais elles qui ont repris la main sur leur vie. Il devient l’objet de la farce, au fil des révélations qui le mettent à nu. « Il était important pour moi de montrer à quel point ces femmes sont différentes. Elles ne viennent pas toutes du même milieu social et culturel. Elles n’ont pas les mêmes genres de vie ni le même caractère. L’une est hyperméfiante, une autre est plutôt cool et gentille… Il n’y a rien en elles qui en fait des victimes idéales. Elles sont justes tombées sur ce gars, à ce moment-là, et voilà. »

Malgré les risques judiciaires, la réalisatrice finit, dans une deuxième partie, par révéler au grand jour le visage de l’imposteur. « N’oublions pas que le vrai risque, ce sont les femmes qui le prennent. Comment pouvais-je leur demander de me livrer leur humiliation, leur honte, leur peur tout en floutant ce mec ? Ce n’était pas possible. C’est un risque que nous assumons avec un certain nombre de précautions. Par exemple, vous ne verrez son visage sur aucun matériel publicitaire ni dans aucun extrait. Nous avons enlevé aussi des passages du film qui pouvaient atteindre à sa dignité. Et le film ne va pas sortir dans la ville où il habitait quand nous l’avons filmé. L’équilibre était périlleux, entre le montrer et le protéger. »

Il n’est pas obligé de se créer autant d’identités. Il pourrait leur raconter à toutes la même chose. Et pourtant, il prend un plaisir fou à donner plein de détails. S’il ne faisait de mal à personne, il serait fascinant

Sonia Kronlund

Comme dans les meilleures fictions, la confrontation avec lui aura lieu en Pologne, où un détective privé qui se prend pour John Wayne l’a retrouvé. Aussi surréaliste que drôle, le moment offre un dénouement que l’on ne dévoilera pas, à la hauteur de cette histoire abracadabrantesque. Addictive comme une série, on aurait même envie de découvrir une suite. Le mystère n’est pas complètement résolu et les questions ne manquent pas à la fin. A-t-il eu des complices ? D’après Sonia Krondund, oui. « J’ai retrouvé la trace d’un mail où il demande des faux papiers. Pour s’en procurer, il avait besoin d’être aidé. » Comment va-t-il réagir à la sortie du film qui l’expose ? Depuis le tournage, la réalisatrice n’a aucune nouvelle.

«Nous avons tous envie que nos vies ressemblent à de belles histoires»

À défaut d’avoir toutes les réponses, on peut toujours (re)voir Nothingwood (2017), le premier film de Sonia Kronlund, un documentaire magnifique où elle dressait le portrait de Salim Shaheen. Cet acteur afghan, réalisateur et producteur de plus de 110 films de série Z, touchait par sa démesure, sa mauvaise foi assumée et sa passion de continuer à exercer son métier, malgré la guerre. Une autre figure hors norme, bien plus vraie que nature. « Ricardo comme Salim sont des baratineurs et des fabricants de cinéma. Ils inventent du rêve avec trois bouts de ficelles. C’est ce que mes deux films montrent. Mais tout le monde ment un peu, pour se rendre plus beau, pour présenter aux autres une version romancée. Nourris à la fiction, nous avons tous envie que nos vies ressemblent à de belles histoires. » Depuis la sortie du film, les talibans sont revenus. On en profite pour prendre des nouvelles de Salim. « Il va bien. Il s’est réfugié en Allemagne avec sa famille, dès leur retour au pouvoir. Maintenant, il fait des films sur TikTok. »

Avec près de 5000 épisodes diffusés dans « Les Pieds sur terre», L’Homme aux mille visages est celui qui a le plus marqué Sonia Kronlund. Mais les belles histoires ne manquent pas dans cette émission qui prend le pouls de l’air du temps à travers des témoignages souvent forts, véritable source d’inspiration pour ceux qui la cherchent. « Je vous le confirme. Pour ne citer qu’Inès Léraud, dont le livre et le film sur les algues vertes ont comme point de départ une série que nous avions réalisée. Tous les scénaristes écoutent notre émission. À chaque épisode, ils pourraient nous verser 1 euro, nous inviter à déjeuner ou nous envoyer un petit mot de remerciement ! »

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Les Pays de la Loire n’échappent pas à la crise nationale du logement

L’arrêt des ventes a été brutal. De 5 565 logements neufs vendus en 2021 dans la région, les Pays de la Loire sont passés à 4 533 en 2022, puis 2 852 logements neufs vendus en 2023, selon l’Observatoire du logement neuf des Pays de la Loire (Oloma). Une baisse d’environ 50 % en l’espace de deux ans qui alarment toute une filière. « Les premières tendances dégagées en 2024 continue de voir chuter les chiffres », regrette Hélène Bourcier, présidente FFB Pays de la Loire.

Une crise qui touche tous les corps de métier

Ce manque de commercialisation entraîne une baisse des mises en chantier. Ainsi, une nouvelle Alliance pour le logement en Pays de la Loire vient de voir le jour. Elle regroupe des architectes, des acteurs du BTP, en passant par les notaires. Tous s’attendent à une livraison de logements divisée par quatre en 2025 et 2026. Et tous les corps de métier de l’Alliance sont unanimes : il y a urgence. « En Pays de la Loire, il y a 1 310 agences d’architectes. 75 % des activités sont liées aux logements. Il y a donc une urgence à agir face à la situation actuelle car des structures commencent déjà à faire face à de graves difficultés financières », réagit Gilles Chabenès, président de l’Union des architectes de Loire-Atlantique (Unsfa). Il faut dire que le contexte économique n’incite pas les particuliers à l’investissement. « L’augmentation des taux, plus l’inflation, cumulées à la réticence des banques, entraînent une baisse de 41 % des crédits immobiliers pour les particuliers dans la région », pointe Hélène Bourcier.

La rénovation comme fausse bouée de sauvetage

Face à la crise qui secoue les constructions neuves, le marché de la rénovation est souvent pointé du doigt comme un récif auquel les entreprises du bâtiment peuvent s’accrocher. « Ce marché ne compensera pas la baisse d’activités dans le neuf. Il y a eu une baisse de 12 % des logements qui ont bénéficié du dispositif MaPrimeRénov’ entre 2022 et 2023. Et ce chiffre va dégringoler suite aux dernières annonces gouvernementales, avec une baisse de 75 % (du marché de la rénovation ?) constatée sur ces premiers mois 2024″, s’alarme Hélène Bourcier.

Les logements sociaux face au manque de rotation

Du côté des logements sociaux, les chiffres ne sont pas meilleurs, avec 126 000 demandeurs actifs sur la région, soit une augmentation de 26 % depuis début 2020. « Cette augmentation de la demande illustre une baisse de la rotation d’environ 10 %. Le logement social est normalement un ascenseur social, mais il est aujourd’hui bloqué. Cela conduit à un parc avec moins de mobilité », analyse Damien Martineau, président de l’USH des Pays de la Loire. « De plus, nous faisons face à des projets de construction de plus en plus complexes à monter, avec des difficultés soit d’acceptation par les riverains ou d’ordre administratif ».

La simplification administrative est d’ailleurs un des axes sur lequel l’Alliance appuie pour faire évoluer la situation dans le bon sens. « Il y a un engorgement des dossiers, avec de nombreuses demandes de pièces complémentaires. Les permis de construire demandent six mois au lieu de trois auparavant, ce qui a un effet immédiat sur la trésorerie », pointe de son côté Gilles Chabenès. L’Alliance milite également pour la réinstauration du prêt à taux zéro, qui exclut désormais les maisons neuves individuelles. Mais ce dernier reste valable pour les logements anciens et les appartements. Au-delà de ces recommandations, Hélène Bourcier souhaite ardemment des mesures rapides. « l’implication des collectivités locales sera essentielle pour sortir de cette crise. Mais sans grande décision nationale, nous n’y arriverons pas ».

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Immobilier à Saint-Etienne : des logements à vendre aux enchères dès 60 000 euros

Voir mon actu

Deux biens immobiliers sont en vente le 16 mai 2024 aux enchères judiciaires de Saint-Etienne (Loire) à des prix très attractifs. 

Une maison à 60 000 euros

Une maison à usage d’habitation et de commerce en façade au 62 rue de la Malafolie au Chambon-Feugerolles, élevée sur caves, d’un rez-de-chaussée, un étage et greniers, est mise sur le marché. 

Cela comprend :

  • Un appartement, au rez-de-chaussée sur rue, d’une surface de 66,75 m², composé de quatre pièces, un dégagement, une salle d’eau-WC et une terrasse ;
  • Un appartement, au premier étage sur rue, d’une surface de 97,25 m², composé d’une entrée, d’un dégagement, de deux chambres, d’un séjour, d’une salle à manger/cuisine et d’un salon ;
  • Des greniers, au 2ᵉ étage sur rue, d’une surface de 98 m² ;
  • Des caves ;
  • Un bâtiment contigu au précédent, comprenant trois locaux à usage de garage au rez-de-chaussée, avec terrasse au-dessus.

L’appartement situé au premier étage est occupé moyennant un loyer mensuel de 600 euros outre une provision pour charges de 10 euros.

Prix de départ : 60 000 €. Les visites se font le jeudi 18 avril à 11 heures.

À lire aussi

Une maison de 143 m² à 126 000 euros

Une autre maison de 143,50 m² au 692 rue de Montalland à Genilac est en vente.

Elle est située sur un terrain de 567 m², de plain-pied, comprenant un salon/salle à manger, une cuisine, deux salles d’eau, un WC, quatre chambres, un terrain avec garage et une terrasse. 

Vidéos : en ce moment sur Actu

Prix de départ de ce bien immobilier : 126 000 € (878 €/m²). Les visites se font le vendredi 3 mai à 11 heures.

Ces ventes judiciaires sont organisées par le tribunal judiciaire de Saint-Étienne le jeudi 16 mai 2024 de 14 à 18 heures.

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  • Des greniers, au 2ᵉ étage sur rue, d’une surface de 98 m² ;
  • Des caves ;
  • Un bâtiment contigu au précédent, comprenant trois locaux à usage de garage au rez-de-chaussée, avec terrasse au-dessus.

L’appartement situé au premier étage est occupé moyennant un loyer mensuel de 600 euros outre une provision pour charges de 10 euros.

Prix de départ : 60 000 €. Les visites se font le jeudi 18 avril à 11 heures.

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Prix de départ de ce bien immobilier : 126 000 € (878 €/m²). Les visites se font le vendredi 3 mai à 11 heures.

Ces ventes judiciaires sont organisées par le tribunal judiciaire de Saint-Étienne le jeudi 16 mai 2024 de 14 à 18 heures.

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Visitez les exploitations agricoles du Berry, « De Ferme en Ferme », les 27 et 28 avril

24ème édition de l’opération « De Ferme en Ferme » en région Centre-Val de Loire les 27 et 28 avril 2024. Plusieurs circuits vous conduisent à la porte des exploitations agricoles participantes.

Depuis 2000, les CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) de la région Centre-Val de Loire mettent en place, chaque année, l’opération « De Ferme en Ferme ». Cette année, vous pourrez visiter les exploitations agricoles près de chez vous le samedi 27 et le dimanche 28 avril.

Vers une agriculture durable

« Le CIVAM porte des projets différents : techniques, (..) sociologie auprès d’éleveurs, (..) et des projets d’animations pour faire le lien avec les consommateurs », informe Emeline Cardonna, coordinatrice de l’opération « De Ferme en Ferme » au CIVAM de Valençay. L’agriculture durable est au cœur de cette opération et des actions du CIVAM.

Chaque exploitant participant à l’opération a signé une charte d’engagement à s’inscrire dans une démarche d’agriculture durable, c’est-à-dire, une agriculture économiquement viable, socialement vivable, et écologiquement saine.

« Allez viens, on part à la campagne! »

C’est l’invitation à lancer à toute votre famille les 27 et 28 avril. Trente-sept fermes vous ouvrent leurs portes, gratuitement, en région Centre-Val de Loire. Deux circuits dans le Cher, trois dans l’Indre avec plus d’une dizaine de fermes à visiter dans chaque département. Les exploitants, formés par le CIVAM, vous accueillent, vous font visiter leur ferme, répondent à vos questions et, pour certains, proposent des animations.

Visitez les exploitations agricoles samedi 27 avril de 14h à 18h30 et dimanche 28 avril de 10h à 12h et de 14h à 18h30.

Pour trouver et/ou contacter les fermes à visiter, téléchargez le plan détaillé sur le site internet de l’opération « De Ferme en Ferme ». Vous pourrez également vous procurer ce plan dans les offices de tourisme de la région Centre-Val de Loire.

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Les témoins de l’Actu : l’ARPD en soutien aux familles de personnes portées disparues

L’ARPD, association d’assistance et recherche de personnes disparues en Centre-Val de Loire aide les familles concernées à relancer des enquêtes. Les bénévoles viennent aussi en soutien.

Le chiffre est impressionnant : chaque année, en France, plus de 60.000 personnes disparaissent. Beaucoup sont retrouvées, ou reviennent d’elles-mêmes, mais environ un millier d’affaires ne sont pas élucidées. Pour relancer les enquêtes et trouver du soutien, les familles peuvent se tourner vers l’association d’assistance et recherche de personnes disparues. En Centre-Val de Loire, elle compte une vingtaine de bénévoles, dont trois dans le Loiret.

Apporter du soutien aux familles

« Les proches peuvent parfois se sentir abandonnés, délaissés par les services de justice » raconte Jean-Jacques Mitton, vice-président de l’ARPD en Centre-Val de Loire. « Les pouvoirs publics ont fait un effort depuis plusieurs années concernant les disparitions inquiétantes », souligne-t-il, mais par manque de temps ou de moyens, les enquêtes sont parfois au point mort. « Nous, ce qu’on apporte, c’est du soutien moral aux proches, leur dire qu’ils ne sont pas tous seuls, qu’on va essayer de faire bouger les choses auprès des pouvoir publics que des magistrats, et relancer l’affaire ». Au nom des familles, ils contactent donc, entre autres, la justice, notamment avec l’aide de la presse. 
Ainsi, dans le Loir-et-Cher, l’enquête sur la disparition en 2006 de Maryline Briend été relancée l’année dernière.

Un travail bénévole pour lequel l’ARPD recherche des volontaires, notamment dans le Loiret. Un travail pour lequel il faut aussi savoir prendre ses distance, explique Jean-Jacques Mitton. « On ne fait pas partie de la famille, on n’a pas tous les tenants et les aboutissants de l’enquête. Parfois, dans ces affaires, la famille est impliquée donc il faut être très prudent et avoir du recul ».

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Dernière ligne droite pour le chantier de l’ex-hôtel de Ville, place Napoléon

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Il y a quelques jours, les passants de la rue Clemenceau, à La Roche-sur-Yon, ont découvert l’ossature de l’escalier monumental qui a pris place au pied du chantier de l’ancienne mairie.

D’ici la fin-avril, son montage sera terminé et laissera place à l’installation de l’habillage en métal déployé tout autour de la structure. 

Le chantier de l’ex-hôtel de Ville, démarré en 2022, prend fin.

Piloté par l’entreprise Oréas, filiale du groupe choletais RGV, ce chantier d’envergure aura essuyé quelques aléas, dus aux intempéries de l’hiver dernier et aux découvertes du chantier.

Des surprises durant le chantier

« A la déconstruction de la structure des années 70′, on a découvert les vestiges des arches qui ornait le bâtiment historique », explique Géraldine Corre Caillaud, responsable de l’immobilier chez Oréas. « On a recherché des images de l’ancien bâtiment, du temps de Napoléon, pour reconstituer le patrimoine tel qu’il était. »  Un contretemps qui a fait perdre quelques mois au chantier. « Cette dimension patrimoniale, c’est dans l’ADN du groupe », explique celle qui suit ce dossier depuis 2018. Rappelons que l’investisseur choletais a mis 8 M€ sur la table pour transformer, restaurer, aménager, agrandir les deux bâtiments (ex-mairie et ex-musée) d’inspiration napoléonienne, construits au début du XIXe siècle. Les murs de l’ancien hôtel de ville restent la propriété de la municipalité.

Côté Jardin, la vitrine du future monoprix va bientôt être installée.
Côté Jardin, la vitrine du futur Monoprix va bientôt être installée. ©Lucile AKRICH

Dernière ligne droite

Mais désormais, la dernière ligne droite se profile.

Deux cases commerciales sont livrées, l’une au gérant de la salle de sport Wefit et la seconde à la Ville qui implantera son office de tourisme au rez-de-chaussée, côté rue Lafayette.

Charge à chacun d’aménager sa boutique avant de pouvoir ouvrir au public.

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Deux autres entrepreneurs attendent la livraison de leur emplacement : le patron des Cafés Albert qui va ouvrir sa boutique à l’angle de la rue Clemenceau et de la place Napoléon, et le patron du Park’Guinguette, Basile Gaudin, qui a imaginé un Rooftop sur le toit de l’ancienne mairie.

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Reste le gros morceau du site à finaliser : la future implantation de Monoprix, sur environ 1000 m2.

Le magasin sera traversant au rez-de-chaussée et s’étalera sur tout le premier étage côté place Napoléon.

On arrive à la fin des travaux d’étanchéité. Il reste les fluides et l’implantation du mur rideau (la vitrine) du futur magasin, du côté des jardins.

Géraldine Corre-Caillaud, responsable des projets immobiliers chez Oréas

Elle espère livrer cette partie finale d’ici le mois de mai au magasin Monoprix. Derrière, l’enseigne aura plusieurs mois de travaux d’aménagement intérieur. 

L'escalier monumental est arrivé la semaine dernière dans la rue Clemenceau.
L’escalier monumental est arrivé la semaine passée dans la rue Clemenceau. ©Lucile AKRICH

Poser le conteneur du « rooftop » 

Parallèlement, l’étanchéité de la partie haute du futur « rooftop », sur le toit, se poursuit.

On achève l’étanchéité et la sécurisation du périmètre du rooftop avant que l’exploitant ne puisse gruter son conteneur dessus.

La responsable du chantier, Géraldine Corre-Caillaud

Ensuite, il restera à finaliser la passerelle au-dessus de l’escalier monumental et implanter l’ascenseur des parties communes (courant avril).

La coursive piétonne située devant les futures vitrines de Monoprix, côté jardin, doit, elle aussi, être aménagée.

Les vitrines donneront sur le futur espace végétalisé.

Une déambulation vers la rue Clemenceau sera aménagée par la Ville dans la foulée.

Les travaux ont d’ailleurs été amorcés.

Ce n’est qu’à l’automne prochain, quand le magasin Monoprix ouvrira, que le vaste chantier sera achevé. 

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Vers un « printemps de l’immobilier » ? Les premiers indices d’une embellie

Est-ce le « printemps de l’immobilier » ? Les professionnels du secteur, les acquéreurs et les vendeurs retrouvent un peu le sourire depuis quelques semaines. Auprès de L’Express, Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt, évoque un « frémissement » du marché immobilier au premier trimestre 2024, alors que les mois de mars et avril sont généralement importants pour le secteur. « Le sens de la pente a changé, mais cela reste fragile », indique-t-il. « La reprise est timide mais elle est quand même réelle. Elle se confirme de mois en mois par rapport à l’automne dernier, confie également Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. Nous avons basculé dans une dynamique plus positive, mais sans euphorie. »

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Le cadre est plus favorable qu’en 2023 pour les acheteurs. Baisse des prix dans certains territoires, baisse des taux des crédits immobiliers, banques davantage enclines à prêter… Ces bonnes nouvelles accompagnent la reprise d’un marché encore atone il y a quatre mois. Le taux moyen des crédits immobiliers, hors frais et assurances, a baissé en février à 4,11 %, selon des données publiées par la Banque de France. Pour la première fois depuis début 2022, le taux d’intérêt moyen, hors frais et assurances, des nouveaux crédits à l’habitat (hors renégociations) est en repli de 6 points de base (4,11 % après 4,17 %).

Selon les chiffres communiqués le 5 mars, cette fois par l’Observatoire CSA/Crédit Logement, les taux d’intérêt sont passés de 4,24 % à 3,99 % entre décembre 2023 et février 2024. « La baisse des taux a un impact aussi bien psychologique que réel sur le pouvoir d’achat », souligne Maël Bernier.

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Dans son billet des tendances du premier trimestre, Laforêt évoque un marché immobilier qui « continue de s’ajuster », avec une baisse des prix (par rapport au dernier trimestre 2023) qui se confirme au niveau national, à -1,2 %, atteignant désormais 3 303 euros le mètre carré. « Cette correction des prix, bien que modérée, est un indicateur clef d’une légère reprise dans un contexte de marché toujours fragile », constate avec prudence le réseau d’agences. Selon Orpi, au premier trimestre, les prix au mètre carré dans l’ensemble du pays ont reculé de 3 % sur un an. Pour Laforêt, ce recul est de 4,7 % ; et d’après Century 21, il est de 3,2 % pour les appartements et 3,3 % pour les maisons.

Des acquéreurs « attentistes »

Les acquéreurs poussent-ils pour autant davantage les portes des agences immobilières ? « Nous avons eu une belle reprise de l’activité en février. Mais depuis la mi-mars, il y en a moins, c’est le calme plat », indique à L’Express Anne Bretin Monard, directrice d’une agence Guy Hoquet à Lyon, constatant des « montagnes russes ». Les annonces publiées par son agence sont très consultées : parfois plus de 1 100 clics sur une seule. Le hic ? Cela ne se traduit pas par des visites. Une annonce très consultée peut, par exemple, entraîner seulement trois appels ou emails.

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« Les acquéreurs potentiels sont attentistes. Ils se demandent si les prix ne vont pas continuer à baisser par la suite, de même que les taux », note Anne Bretin Monard. La responsable de cette agence située à la Croix-Rousse distingue le marché des maisons, « ultra-calme », de celui des appartements anciens, où elle constate « une belle reprise ». A Lyon, place Jules Ferry, un appartement de 111 mètres carrés situé au dernier étage, avec balcon, cave et ascenseur, s’est rapidement vendu à 580 000 euros. « Certains biens se vendent très vite mais d’autres partent très lentement, en six mois », constate Anne Bretin Monard.

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Du côté de Laforêt, Yann Jéhanno évoque un mois de janvier « calme », tandis qu’en février « les Français ont réactivé leurs projets qui étaient ajournés ou sont venus avec des nouveaux projets ». Les transactions immobilières « montrent un redressement symbolique au niveau national, avec une légère hausse de 0,5 % par rapport au dernier trimestre 2023, marquant une stabilisation après une année 2023 en fort retrait », indique le réseau d’agences dans son billet des tendances. Auprès de L’Express, Stéphane Chemouli, directeur commercial du groupe Procivis Ouest immobilier, qui propose ses services immobiliers dans divers domaines, l’achat, la vente, la location, la gestion locative, le syndic et la promotion immobilière, constate lui aussi « un frémissement ». « On sent bien que le marché redémarre », se réjouit-il.

Le retour des banques

Si la situation s’améliore quelque peu, c’est notamment parce que de plus en plus de vendeurs comprennent qu’ils doivent s’adapter à la nouvelle donne du marché, avec des prix en baisse dans certaines régions. « En ce début avril 2024, l’index GAPI d’Enchères Immo (NDLR : qui dévoile presque en temps réel l’évolution de l’écart entre le prix attendu des vendeurs et celui proposé par les acheteurs) laisse présager une dynamique prometteuse : les ajustements des taux d’intérêt semblent influencer positivement les comportements d’achat, tandis que les vendeurs, après une période d’attente, commencent à aligner leurs prix sur la réalité du marché », affirme Louis Du Clary, cofondateur du site de ventes interactives Enchères Immo. « Certains vendeurs nous ont écoutés sur la baisse des prix », constate également Stéphane Chemouli. Chez Laforêt, en revanche, on constate que les « vendeurs campent sur leurs positions et persistent à refuser la réalité des prix ». « Beaucoup de propriétaires ont encore le référentiel d’il y a 18 mois, quand les prix étaient élevés », note Yann Jéhanno. Résultat : ces vendeurs trop gourmands n’arrivent pas à se séparer de leurs biens.

Les banques contribuent également à débloquer progressivement le marché. Afin de faire revenir des acquéreurs, privés d’accès au crédit depuis parfois près de deux ans en raison de la hausse des taux d’intérêt, certaines banques n’hésitent pas à organiser des événements pour échanger avec les clients sur leur projet immobilier, évaluer leur capacité d’emprunt et les faire repartir avec une simulation de financement. « Les banques sont au taquet, elles se font de la concurrence », et les emprunteurs comme les courtiers ont « l’embarras du choix », affirme Maël Bernier. La porte-parole de Meilleurtaux compare cette nouvelle donne à l’année dernière, où « c’était le fond de la piscine ».

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Mais, pour certains acteurs, comme Anne Bretin Monard, les banques ne « font pas encore assez d’efforts dans l’acceptation des dossiers ». « Il manque le dernier coup de pouce des banques », dit-elle. Les établissements bancaires sont en effet toujours regardants sur les dossiers. « Il faut toujours présenter un profil emprunteur très attractif », avance Yann Jéhanno, constatant que des primo-accédants sont encore « laissés sur le bord de la route ». Chez Laforêt, ceux-ci représentent un peu plus d’un quart des acquisitions (28 %), les secundo-accédants 54 %, tandis que les investisseurs sont à l’origine de 18 % des transactions. Les primo-accédants représentaient pourtant plus de 50 % des transactions en 2019. Selon la Banque de France, le montant des nouveaux crédits à l’habitat est en léger recul en février, à 7,3 milliards d’euros hors renégociations, contre 7,6 milliards d’euros au cours du mois précédent. Le montant a été divisé par trois depuis le pic du printemps 2022, à plus de 22 milliards d’euros.

« Le plus dur est passé »

Maël Bernier « veut croire que le plus dur est passé ». Selon elle, les taux moyens pourraient passer de 3,80 % sur 20 ans à 3,50 % en septembre prochain. « Je reste prudent sur la suite car la reprise est très conjoncturelle. Structurellement, nous n’avons pas une politique du logement qui nous permette de redémarrer, nous n’avons pas un cadre fiscal défini pour les investisseurs et nous n’avons pas assez de logements neufs qui sortent de terre », estime Yann Jéhanno.

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Le secteur du neuf traverse de grandes difficultés financières. Bouygues Immobilier, filiale du groupe éponyme, souhaite supprimer 225 postes à travers un plan social, a annoncé l’entreprise le 8 avril. Bouygues Immobilier est le troisième grand promoteur à annoncer un plan social, après Nexity et Vinci Immobilier, un peu plus tôt cette année.

Les promoteurs et constructeurs sont pris en étau entre le renchérissement des coûts de construction, provoqué par les tarifs des matériaux et une réglementation environnementale plus stricte, et l’effondrement de la demande, causé aussi bien par les difficultés d’accès au crédit que la fin progressive de dispositifs fiscaux incitatifs. « Certaines personnes disent que c’est le printemps de l’immobilier. Moi je dis que c’est une hirondelle et, comme on le dit, une hirondelle ne fait pas le printemps », indique Yann Jéhanno. Si les nuages se dispersent, les beaux jours ne sont donc pas encore pour tout de suite.

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