L’Insee publie, mardi 16 janvier, une étude sur les logements vacants. La région se démarque, et pas dans le bon sens : tous ses départements se situent au-dessus de la moyenne nationale.
En Centre-Val de Loire, le logement, c’est vacant…
Le phénomène concerne un logement sur dix dans la région, selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée mardi 16 janvier. 10,1 % de taux de vacance, pour être précis, ce qui place la région à la deuxième place du classement national, seule la région Bourgogne-Franche-Comté faisant mieux (ou pire, selon le point de vue), avec 10,2 %. La moyenne nationale s’établit à 8,1 %.
Les auteurs de l’enquête soulignent qu’un logement vacant n’est pas pour autant un logement disponible. La vacance peut être liée à « un litige juridique à la suite d’une succession, ou encore un bien immobilier ne réunissant pas les caractéristiques de confort ou de respect de la réglementation pour être occupé. »
Dans le détail, tous les départements de la région sont au-dessus de la moyenne nationale, mais l’Indre (13,3 %) et le Cher (12,9 %) sont particulièrement concernés (ce sont les mêmes départements qui perdent des habitants, selon le dernier recensement). Le Loiret pointe à 9,1 %, l’Eure-et-Loir à 8,9 %.
De multiples raisons
Parmi les raisons évoquées, l’étude pointe qu' »une faible densité démographique et un parc en moyenne plus âgé sont associés à un taux de vacance plus élevé ».
Hors de l’aire d’attraction des villes, le taux atteint 12,7 %, quand il est en dessous de 8 % dans les aires d’attraction d’Orléans ou de Tours. Le phénomène s’accélère : dans les communautés de communes Val de Sully ou Berry Loire Puisaye, par exemple, l’augmentation sur la période 2009-2020 est de plus de 70 %.
De plus, « les communes situées le long de l’axe ligérien et en bordure de la région parisienne ont des taux de vacances parmi les plus faibles de la région ».
Les régions qui comptent plus de résidences secondaires se distinguent aussi par un taux plus bas ; or, en Centre-Val de Loire, il y a nettement moins de résidences secondaires qu’ailleurs en France (6,3 % contre 9,9 % en moyenne nationale).
La tendance pour le Centre-Val de Loire s’est dessinée dans les trente dernières années, puisqu’en 1990, la région était au même niveau que la moyenne de la France métropolitaine. À noter qu’il y a 1,2 million de logements vacants supplémentaires depuis 1990, et qu’elle augmente partout dans le pays.
Taxe. L’étude souligne aussi l’efficacité de la taxe annuelle sur les logements vacants, mise en place par 40 communes de la région, notamment autour de la métropole d’Orléans : « Entre 2009 et 2020, la progression du nombre de logements vacants y est inférieure de presque dix points à celles des aires d’attraction des villes de plus de 200.000 habitants ».
Dimitri Crozet
L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.