, Immobilier Résidences secondaires : acheter sur la côte, un pari trop risqué

Les Français sont de plus en plus nombreux à poser leurs valises sur les côtes atlantiques et méditerranéennes.

Dans une étude récente, la Fondation Jean-Jaurès fait état de gains de population de 2 à 10 % entre 2017 et 2021 dans de très nombreuses communes du littoral français.

Phénomène amplifié

S’il s’agissait beaucoup de retraités dans un premier temps, le phénomène s’est amplifié avec la crise sanitaire, le littoral séduisant aussi bien les télétravailleurs que des urbains en quête d’espace et de nature.

 Qu’il s’agisse ainsi d’acquisition de résidences principales ou secondaires, cette nouvelle population a fortement dynamisé le marché immobilier des côtes.

Ainsi, selon MeilleursAgents, spécialisé dans l’estimation immobilière en ligne, le prix de l’immobilier des littoraux français a bondi de 22 % rien qu’entre 2020 et 2022.

Une fausse bonne idée ?

Mais ces acquéreurs ne seraient-ils pas éblouis par la vue mer, les grandes plages ou encore l’ensoleillement que promettent ces communes ?

C’est ce que laissent penser plusieurs rapports du Cerema *, un organisme du ministère de la Transition écologique. Les conclusions de ses experts sont plutôt sombres.

Ils ont étudié les conséquences de l’érosion du littoral français, en retenant trois échéances (2028, 2050 et 2100), afin d’estimer le nombre de logements menacés.

Des projections sombres… Pour 2028

 D’ici 2028, soit dans à peine quatre ans, un peu plus de 630 immeubles ou maisons seraient d’ores et déjà concernés par le recul du trait de côte, représentant une valeur totale de 180 millions d’euros.

Il s’agit de bâtiments situés en front de mer immédiat, en grande majorité en Corse, dans le Var et dans les Pyrénées-Atlantiques. Mais ce n’est rien par rapport aux projections du Cerema à plus long terme.

Jusqu’à 450 000 logements menacés

D’ici à 2050, ce sont 5 200 logements qui seraient menacés, dont 2 000 résidences secondaires. Soit une valeur immobilière, pour 2050, estimée à 1,1 milliard d’euros.

Pire encore, le scénario à l’horizon 2100 prévoit que 450 000 logements seraient menacés par l’érosion des côtes pour une valeur vénale de 86 milliards d’euros.

Le Cerema précise qu’il s’agit d’un scénario retenant les estimations hautes du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) avec une hausse d’un mètre du niveau des mers et des océans.

Au Nord comme au Sud…

Si ces horizons peuvent paraître lointains, les conclusions de ces études interrogent néanmoins sur la pertinence d’investir dans des biens immobiliers dont la valeur a flambé ces dernières années.

 Les départements les plus touchés en 2050 seraient le Var, la Corse, la Vendée, la Manche ou encore la Guadeloupe.

Puis, en 2100, il s’agirait des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de Seine-Maritime, du Calvados, de Vendée et de la Charente-Maritime…

* Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement

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