1 Région : moins de ventes… et plus cher partout

En Bretagne « historique », le volume de ventes de terrains à bâtir a chuté de 34,4 % en 2023 par rapport à 2022. Une baisse spectaculaire, mais inférieure à celle des ventes d’appartements neufs (- 40,8 %). Le volume de ventes d’appartements anciens a, lui, chuté de 19,4 % et celui des maisons anciennes de 18,9 %.

En 2023, sur l’ensemble de la région « historique », le prix médian d’un terrain à bâtir était de 56 900 € (+7,3 % sur un an), le mètre carré à 115 € et la surface médiane de 500 m².

Les cinq départements ont connu une hausse du prix médian par rapport à l’année précédente. Si elle est peu importante en Ille-et-Vilaine (+0,6 %, prix médian à 51 500 €), le nord de la Bretagne a vu ses prix grimper nettement : +12,9 % dans le Finistère (prix médian à 54 300 €) et + 16,8 % dans les Côtes-d’Armor (prix médian à 45 600 €).

C’est en Loire-Atlantique que le prix médian des terrains à bâtir était le plus élevé (80 900 €, hausse de 5,1 %), alors que, dans le Morbihan, il était à 58 600 € (+ 7,8 %).

2 Villes : La Baule loin devant

Les notaires de Bretagne ont dressé le classement des 40 villes où les prix des terrains à bâtir étaient les plus élevés en 2023, selon le prix de vente médian. La Baule-Escoublac est la seule ville à franchir la barre des 200 000 € avec un prix médian à 220 000 € (+2 % sur un an). La cité balnéaire de Loire-Atlantique devance deux communes morbihannaises : Vannes (180 500 €) et Sarzeau (179 100 €).

Le top 10 régional : 1. La Baule-Escoublac (44), 220 000 €; 2. Vannes (56), 180 500 €; 3. Sarzeau (56), 179 100 €; 4. Guidel (56), 157 100 €; 5. Pornic (44), 155 600 €; 6. Saint-Avé (56) ; 149 000 €; 7. Treillières (44), 147 500 €; 8. Lancieux (22), 141 100 €; 9. Guérande (44), 134 500 €; 10. Saint-Coulomb (35), 130 500 €.

Le top 3 des Côtes-d’Armor : 1. Lancieux, 141 100 € (8e au classement régional) ; 2. Erquy, 130 100 € (11e) ; 3. Binic-Étables-sur-Mer (26e), 90 000 €.

Le top 3 du Finistère : 1. Fouesnant, 107 300 € (18e) ; 2. Trégunc, 91 800 € (24e) ; 3. Brest, 90 000 € (25e).

Le top 3 d’Ille-et-Vilaine : 1. Saint-Coulomb, 130 500 € (10e) ; 2. Vezin-le-Coquet, 78 900 € (33e) ; 3. Guichen, 75 100 € (35e).

Le top 3 de Loire-Atlantique : 1. La Baule-Escoublac, 220 000 € (1er) ; 2. Pornic, 155 600 € (5e) ; 3. Treillières, 147 500 € (7e).

Le top 3 du Morbihan : 1. Vannes, 180 500 € (2e) ; 2. Sarzeau, 179 100 € (3e) ; 3. Guidel (56), 157 100 € (4e).

3 Côtes-d’Armor : la côte de Granit rose en tête

Dans les Côtes-d’Armor, le prix médian des terrains à bâtir était de 45 600 € en 2023, en hausse de 16,8 % sur un an (de 16,9 % sur cinq ans et de 17,6 % sur 10 ans), selon les notaires bretons.

C’est sur la côte de Granit rose que les terrains ont été les plus chèrement vendus en 2023, avec un prix médian à 65 400 € (+14,3 % sur un an), soit 2 100 € de plus que sur la côte d’Émeraude (63 300 €, prix identique à celui de 2022).

Trébeurden et l’île Milliau, sur la côte de Granit rose.
Trébeurden et l’île Milliau, sur la côte de Granit rose. (Photo d’illustration archive David Cormier/Le Télégramme)

Dans l’agglomération de Saint-Brieuc, le prix de vent médian des terrains à bâtir était de 50 000 € l’année dernière (+9,9 %). Il était de 47 000 € dans le bassin de Dinan (+11,3 %), de 41 000 € dans celui de Lamballe (+17,1 %) et de 38 300 € dans celui de Lannion-Guingamp (prix identique à celui de 2022).

Le bassin de Loudéac est le seul à avoir vu son prix médian baisser sur un an (-11,9 %, prix médian à 22 500 €), alors que c’est dans le bassin de Rostrenen qu’il était le moins élevé (10 800 €, + 7,9 %).

4 Dans le Finistère, nettement moins cher dans les terres

S’il a grimpé de 12,9 % sur l’ensemble du département (prix médian à 54 300 €), le prix médian des terrains à bâtir a chuté de 16,2 % dans le centre du Finistère, avec un prix médian à 18 300 €. Nettement moins onéreux que partout ailleurs dans le département. C’est à Brest qu’il était le plus cher avec, comme en 2022, un prix médian à 90 000 €. Dans l’agglomération brestoise, il a, lui, augmenté de 10 % sur un an avec un prix médian à 78 300 €.

La commune de Berrien, dans le centre du Finistère.
La commune de Berrien, dans le centre du Finistère. (Photo d’illustration archive Lionel Le Saux/Le Télégramme)

Si le prix médian (65 900 €) a baissé à Quimper de 1,5 %, il a augmenté de 15,6 % dans son agglomération (50 700 €). C’est la hausse la plus importante dans le département, devant celle du littoral nord – de Locmaria-Plouzané à Locquirec -, où elle était de 14 % (prix médian à 59 000 €) et du bassin de Landerneau (+13,1 %, prix médian 52 000 €).

Le prix médian était, lui, de 64 400 € sur le littoral allant de Penmarc’h à Clohars-Carnoët (+3,9 %) et de 48 800 € sur celui allant de Landévennec à Plomeur (+8,3 %).

Enfin, le prix médian était de 51 000 € dans le bassin de Quimperlé (+10,9 %) et de 32 000 € dans le bassin de Morlaix (+6,5 %).

Penmarc’h vue depuis le phare d’Eckmühl.
Penmarc’h vue depuis le phare d’Eckmühl. (Photo d’illustration archive Lionel Le Saux/Le Télégramme)

5 Ille-et-Vilaine : à Rennes, près des 500 000 €

Le prix médian des terrains à bâtir n’a que peu évolué sur l’ensemble de l’Ille-et-Vilaine (+0,6 %, prix médian à 51 500 €), il a même baissé de 3,9 % à Rennes, où le prix flirtait avec les 500 000 € (490 000 €). Le coût a également baissé dans la première couronne rennaise (-3,4 %, prix médian à 78 300 €), mais il a augmenté de 9 % dans la seconde couronne (prix médian à 69 800 €).

Après Rennes, c’est sur le littoral entre Saint-Briac-sur-Mer et Roz-sur-Couesnon que le prix médian est le plus haut, pointant, comme en 2022, à 129 600 €.

L’une des plages de Saint-Briac-sur-Mer.
L’une des plages de Saint-Briac-sur-Mer. (Photo d’illustration archive Le Télégramme)

C’est dans le bassin de Vitré que le prix médian des terrains à bâtir a le plus augmenté entre 2022 et 2023 (+14,7 %, prix médian à 42 700 €). Il était, comme en 2022, de 39 400 € dans le bassin de Redon, de 41 000 € dans le bassin de Montauban-de-Bretagne (+3,1 %) et de 37 900 € dans le bassin de Fougères (+3,1 %).

Si le prix médian a baissé dans le bassin de Combourg (-1,6 %, prix médian à 44 600 €), c’est dans celui de Bain-de-Bretagne que la chute a été la plus nette (-7,6 %, prix médian à 36 400 €).

6 Morbihan : ça grimpe entre Guidel et Pénestin

L’agglomération lorientaise a vu son prix médian des terrains à bâtir augmenter de 12,8 % sur un an (prix médian à 74 900 €). La hausse a été encore plus élevée sur le littoral entre Guidel et Pénestin (+ 17,2 %, prix médian à 146 500 €), mais c’est à Vannes que le prix médian était le plus haut (180 500 €, prix identique à 2022), trois fois plus que la moyenne du département (58 600 €, + 7,8 %).

Vue aérienne sur le centre-ville de Vannes depuis le port.
Vue aérienne sur le centre-ville de Vannes depuis le port. (Photo d’illustration archive Lionel Le Saux/Le Télégramme)

Le prix médian dans l’agglomération de la préfecture n’a pas non plus évolué (120 000 €), tout comme dans le bassin de Questembert (48 800 €) et de Pontivy (29 700 €), alors qu’il a un peu augmenté (1,8 %) dans le bassin de Ploërmel et légèrement baissé (-1,1 %) dans celui de Gourin. La hausse est plus significative dans le bassin d’Auray (+4,9 %) avec un prix médian à 80 000 €.

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