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Mercredi 07 février 2024 23:00 … |
1Un TGV sur la ligne SNCF entre Nantes et Angers, près de la Loire, en août 2023. (Image d’illustration) © FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE
Alors que les syndicats des travailleurs de la SNCF menacent de faire grève à la mi-février pour dénoncer la non-application des avancées obtenues lors de la grève de Noël, la direction du groupe assure que les mesures promises sont en cours d’application. La réunion pour tenter de résoudre le conflit ce mercredi 7 février n’a pas abouti sur un accord.
Une réunion ce mercredi 7 février 2024 entre la direction de SNCF Voyageurs et les syndicats n’a pas permis de lever la menace d’une grève agitée par les contrôleurs le week-end du 17-18 février, en pleine vacances scolaires sur une bonne partie du pays, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).
Les syndicats, qui portent la voix d’un collectif de contrôleurs créé sur Facebook fin 2022, dénoncent la non-application de l’accord de sortie de conflit signé en Noël dernier. À l’époque, une grève massive des chefs de bord en plein week-end de Noël avait conduit la SNCF à annuler de nombreux TGV, laissant 200 000 voyageurs sur le carreau quelques jours avant les fêtes.
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L’accord, signé en catastrophe, prévoyait une meilleure rémunération, des recrutements, ainsi que l’ouverture de discussions sur la pénibilité du métier. « La direction a essayé de nous convaincre qu’elle appliquait les mesures promises en décembre 2022, mais en face, on lui a donné moult exemples de cas ou d’endroits où ce n’était pas le cas », a expliqué à l’AFP Erik Meyer, secrétaire fédéral Sud-Rail.
Le syndicat, qui appelle à la grève avec la CGT-Cheminots et la CFDT-Cheminots, déplore par exemple la non-présence systématique de deux chefs de bord par TGV, comme initialement promis. Les questions de la pénibilité et des dispositifs de fin de carrière anticipée spécifiques aux contrôleurs, qui devaient être discutées, n’ont toujours pas été abordées, dénonce aussi Sud-Rail.
Des revendications trop hâtives ?
La direction a promis la tenue d’une table ronde sur le sujet dès mars. Elle a aussi garanti 200 recrutements supplémentaires cette année, pour atteindre le chiffre de 850 nouveaux chefs de bord en 2024.
« Les organisations syndicales ont des exigences fortes d’immédiateté », a souligné la DRH de la compagnie, Lucile Quessart, interviewée par l’AFP. « Les mesures — issues de l’accord de fin 2022, sont toutes lancées, elles sont presque toutes pluriannuelles, donc il faut qu’on les confirme dans la durée », a-t-elle ajouté. L’ensemble des TGV n’ont par exemple pas pu être systématiquement pourvus de deux chefs de bord car « on n’était pas en mesure de faire. C’est lancé, et on a bon espoir d’y arriver ».
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Signe que la crise inquiète, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou recevra tous les syndicats ce jeudi 8 février pour aborder l’agenda social, de la grève des contrôleurs aux négociations sur les Jeux olympiques.
Ouest-France
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