, En Loire-Atlantique, des parents se dotent d’un laboratoire pour enquêter sur les cancers pédiatriques

En cette fin de matinée de la mi-juin, Marie Thibaud, fondatrice du collectif Stop aux cancers de nos enfants, arbore un grand sourire. À l’origine de cette bonne humeur, un e-mail de l’Insee qu’elle exhibe fièrement sur l’écran de son portable : l’Institut citoyen de recherche et de prévention en santé environnementale (ICRPSE) vient de recevoir son numéro de Siret et va pouvoir commencer à fonctionner.

Pour Marie Thibaud et le collectif, cet institut représente l’aboutissement de plusieurs années passées à alerter et à essayer de comprendre l’incompréhensible : comment, entre 2015 et 2021, dans un rayon d’environ quinze kilomètres, 25 enfants (selon le recensement du collectif) ont pu déclarer un cancer ? Si les formes diffèrent, 7 enfants en sont morts.

Pour saisir pourquoi l’Institut a été créé par un collectif de parents, et non par les pouvoirs publics, il faut remonter le temps. En décembre 2015, Alban, 4 ans, ne se sent pas bien. « Je ne reconnaissais plus mon fils, il était complètement amorphe », se remémore Marie Thibaud. L’instinct lui souffle qu’il ne s’agit pas d’un simple virus et, malgré les conseils du Samu, Marie Thibaud conduit son garçon aux urgences pédiatriques. Au bout de plusieurs heures d’examens et de péripéties, le diagnostic tombe : il s’agit d’une leucémie. « Je découvre que les cancers pédiatriques existent, parce que le 5e étage de l’hôpital de Nantes, où ils sont soignés, est toujours plein, se rappelle la jeune maman d’une voix tremblante. Là, je comprends que le cancer de l’enfant, ça tue. »

En cinq mois, quatre enfants du même secteur déclarent un cancer

Bientôt, Alban voit arriver une tête connue dans la salle de jeux du service d’oncologie pédiatrique : un camarade de son école de Sainte-Pazanne. « Puis, on a vu arriver un troisième enfant qui, lui, n’était pas dans la même école, mais habitait à Saint-Mars-de-Coutais, à quelques kilomètres de chez nous. » C’est ensuite au tour d’un quatrième enfant du pays de Retz de rejoindre le 5e étage. Entre décembre 2015 et avril 2016, quatre enfants du même secteur se croisent au CHU de Nantes. Cela met la puce à l’oreille de Marie Thibaud : « J’ai décidé de faire un signalement à l’agence régionale de santé (ARS). »

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