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L’homme avait été vu caché dans un buisson. ©Hebdo de Sèvre et Maine

Le 19 octobre 2022, une femme avait déposé plainte contre son conjoint une première fois  : elle avait expliqué vouloir « terminer » la relation qu’elle entretenait avec cet agent immobilier. Son « emprise » s’était installée au fur et à mesure des trois ans qu’ils avaient partagés : il l’aurait « suivie », aurait « fouillé dans son téléphone » et « piraté ses réseaux ».

Ce jour-là, la plaignante avait même reconnu, sur la « caméra de chasse » installée dans son cabanon, son ex-compagnon en train « d’écouter chez elle, une cigarette à la main ».

Après avoir rompu et s’être remis en couple plusieurs fois, elle était donc venue de nouveau porter plainte une seconde fois en mai 2023 : elle avait décrit un « phénomène de surveillance » de la part de celui qui est, à nouveau, son ex.

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Il voulait lui faire peur

Quelques semaines avant qu’elle ne se rende en gendarmerie, l’homme était par exemple « venu frapper » à sa porte « aux alentours de 21h », avant d’être « aperçu dans le village », puis « vu caché dans un buisson » autour de l’étang du Landreau. Il s’était aussi retrouvé « dans le même bar » que son ex-compagne, ce qui ne pouvait « pas être une coïncidence » selon elle.

Au final, la plaignante s’est vu prescrire six jours d’interruption totale de travail (ITT) au vu sa « très grande anxiété », bien que celle-ci ait été « amendée depuis que monsieur avait cessé de la contacter ». Mais le « terrain dépressif profond et préexistant » de la jeune femme « influe sur la durée de l’ITT », est convaincue sur ce point l’avocat de l’agent immobilier.

À l’audience, l’homme a entièrement reconnu les faits : il a voulu « faire peur » à son ex-compagne « pour l’embêter ».  Il a voulu « jouer » sur cette peur en faisant croire qu’un intrus avait pénétré son cabanon et y avait fumé une cigarette…

Si le prévenu reconnait « l’avoir cherchée autour du lac », mais explique qu’il s’agit d’un « pur hasard » de l’avoir croisée dans le même bar.

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Il cherchait des réponses à leur rupture

Il explique qu’il « cherchait des réponses » suite à leur rupture et « ne pensait pas » qu’elle était « si anxieuse ».

Je voulais tout simplement comprendre

Le prévenu.

Depuis les faits, tous deux se sont « expliqués » et désormais « c’est totalement fini » car il a « obtenu les réponses ».

Si le procureur de la République avait admis que « les relations humaines sont toujours complexes », il avait cependant dénoncé des faits « particulièrement malveillants » du prévenu. En conséquence, il avait requis quatre mois de prison avec sursis et une interdiction de rentrer en contact avec la victime pendant deux ans.

Ce type de relation n’est jamais très saine, et ce n’est pas monsieur qui va me contredire.

Le représentant du ministère public.

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Au final, le prévenu a écopé de trois mois de prison avec sursis, mais sa peine ne sera pas portée sur la partie de son casier judiciaire accessible aux employeurs, comme l’avait demandé son avocat. Son activité d’agent immobilier est en effet soumise à un agrément préfectoral qui prend notamment en compte les antécédents judiciaires.

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