, Acheter en viager : « Une dimension humaine », affirme ce professionnel de l’immobilier à La Baule
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« L’image du viager est en train de changer. L’image de la spéculation sur le décès est une fausse idée. » Thierry Simon, gérant d’Atlantic Viager, basé à La Baule (Loire-Atlantique), l’assure : « C’est aussi un investissement éthique, puisque les acheteurs nous disent qu’ils ont envie de donner du sens à leur investissement. Pour eux, il s’agit aussi d’améliorer le quotidien d’une personne. Ils savent où ils mettent leur argent. »

« Moins tabou »

Il ne faut pas être pressé pour acheter en viager. « C’est un contrat aléatoire, les acheteurs le savent. Mais ce que l’acquéreur paie à la valeur occupée, il le revendra dans 10 à 20 ans à la valeur vénale », appuie Thierry Simon.

Pour les vendeurs, le viager occupé permet de rester chez soi et d’améliorer sa retraite. « La médiatisation de maltraitances dans les Ehpad incite les gens à vouloir vieillir chez eux. Ils ont de plus en plus recours à ce type de transaction, devenu moins tabou, assure Thierry Simon. C’est une vente gagnant-gagnant : les personnes âgées ont besoin d’améliorer leur quotidien, d’avoir des aides à domicile, de vivre plus longtemps dans de bonnes conditions. »

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Vendre selon ses besoins

Chaque projet est particulier et étudié selon les besoins, selon les envies. « Certains vendeurs font des donations à leurs enfants de leur vivant. D’autres profitent de la rente pour améliorer leur petite retraite. J’ai eu des clients qui avec le bouquet se sont acheté un camping-car pour voyager. Et d’autres cas, plus dramatiques : un client a dû vendre en viager pour s’occuper de son fils qui avait eu un grave accident de moto et a tout perdu. » 

Il y a deux formes de viager possibles : occupé et libre. Mais, dans 90 % des cas, les ventes tournent autour du viager occupé. Le vendeur cède son bien à l’acquéreur, « mais conserve son droit d’usage et d’habitation. Il peut donc continuer de l’occuper jusqu’à son décès. Ce droit est valable toute leur vie. »

Si le vendeur décide de partir en maison de retraite ou ailleurs, le contrat prévoit un complément de rente.

Droit d’usage et d’habitation conservé

La valeur occupée résulte de la décote de ce droit d’usage et d’habitation (DUH), subi par l’acquéreur, qui court jusqu’au décès du vendeur.

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Le paiement du prix par l’acquéreur se fait au travers d’un « bouquet », capital servi chez le notaire le jour de la signature de l’acte. À cette somme s’ajoute « une rente viagère », fortement défiscalisée.

« Nous ne faisons jamais de démarchage direct auprès des vendeurs. Ce sont eux qui viennent vers nous, conseillés par leurs notaires ou par un ami. Depuis sept – huit ans, le viager est en progression. Surtout que les retraites ne sont pas revalorisées », souligne Thierry Simon qui estime faire une cinquantaine de ventes en viager à l’année. « Ce sont souvent des personnes âgées qui souhaitent que l’acquéreur ne soit pas un fonds d’investissement, mais un particulier. Donc, chez nous, il y a toujours une rencontre humaine. »

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