L’année 2024 a marqué une période charnière pour le marché immobilier. « En Bretagne historique comme dans le reste de la France, après une phase d’embellie qui a culminé en 2021 avec un record historique de transactions, le secteur connaît depuis l’été 2022 une profonde correction. Notre région n’échappe pas à cette dynamique nationale », souligne Maître Anne Fercoq-Le Guen, présidente de la Chambre des notaires de la cour d’appel de Rennes.
Avec 23 038 transactions entre le troisième trimestre 2023 et le troisième trimestre 2024, le département a enregistré une diminution des ventes de 21,1 % par rapport à 2023. Une tendance nationale qui n’épargne pas la presqu’île de Guérande et la région de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
« On est arrivé à un prix plancher »
Forte augmentation des prix depuis le Covid, hausses des taux d’intérêt et du coût des matériaux, incertitude politique sont autant de facteurs qui expliquent cette baisse des ventes.
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« De plus, au niveau des politiques de logement qui ne relancent pas le secteur du bâtiment, tout est fait pour maintenir les prix, voire les augmenter », explique Christophe Viguier, notaire à La Baule, qui pense notamment à la loi Zan (zéro artificialisation nette), qui limite la capacité de renouvellement du parc immobilier.
Et même si le marché est devenu à l’avantage des acquéreurs, avec un pouvoir de négociation plus important qu’il y a deux ans, il n’en demeure pas moins que les vendeurs n’envisagent pas une baisse significative des prix. « Aujourd’hui, on est arrivé à un prix plancher », note le professionnel.
Appart à La Baule et Pornichet : 6 000 €/m2
Malgré une légère baisse des prix, -1.7 % à Saint-Nazaire, -2 % à La Baule, -7 % à Guérande, les montants restent supérieurs à ceux des dernières années (plus 52,7 % sur 10 ans pour des maisons anciennes sur la côte d’Amour et 64,2 % pour Saint-Nazaire).
En ce qui concerne les appartements, La Baule et Pornichet trustent les premières places des villes les plus chères de la Bretagne historique (6 550 €/m2 et 6 070 €/m2 pour les appartements anciens et 10 780 €/m2 et 6 370 €/m2 pour les appartements neufs).
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Pour les montants du neuf, cela s’explique par des programmes de haut standing avec des emplacements très proches de la mer qui fait que l’on arrive à des prix exceptionnellement hauts.
Des aides pour les primo-accédants
Les notaires constatent que les jeunes de moins de 30 ans sont moins présents sur le marché, « j’en vois encore, mais cela s’est raréfié, précise Me Viguier avant de poursuivre, la majorité que je vois profite du prêt social location-accession (PSLA), des aides communales ou du bail réel solidaire (BRS) ».
Des dispositifs avantageux mêlés à une baisse du taux d’intérêt (actuellement en moyenne de 3,38 % contre 4,2 % fin 2023) qui peuvent faciliter une première acquisition dans la région.
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Le robinet du crédit rouvert
Selon les chiffres de la Fédération bancaire française publiés mi-janvier, la production de crédits immobiliers s’établit à 10,1 milliards d’euros en novembre 2024, confirmant une nette tendance de reprise depuis le creux de 6,9 milliards d’euros en mars 2024. L’Observatoire Crédit Logement enregistre la même tendance.
Au quatrième trimestre de 2024, il y a eu + 50 % de prêts accordés par les banques par rapport au quatrième trimestre de 2023. « Les banques sont très offensives pour conquérir de nouveaux clients en ce début 2025. On voit même des taux de crédit qui passent sous la barre des 3 % sur certains dossiers », expliquait Yann Jéhanno, président de LaForêt France, à nos confrères d’actu.fr.
Et de l’autre côté du pont ?
Sur la côte de Jade, les prix médians des maisons anciennes chutent de 3,6 % : -4,6 % à Pornic (402 900 €), -8,6 % à Saint-Brevin-les-Pins (320 000 €) et -2,8 % à Saint-Michel-Chef-Chef (319 000 €). Notons un contre-exemple à La Bernerie-en-Retz (+ 4,5 %, 316 000 €).
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Dans le secteur rural, les prix sont plus abordables. Le bassin de Guémené-Penfao affiche des prix médians de 1 740 €/m2 pour les appartements anciens et 131 000 € pour les maisons anciennes.
La situation à Nantes
Nantes et son agglomération concentrent une part importante du marché. La ville de Nantes affiche des prix mé- dians de 3 460 €/m2 pour les appartements anciens et 405 000 € pour les maisons anciennes. La première couronne nantaise présente des prix légèrement inférieurs, avec 2 980 €/m2 pour les appartements anciens et 315 000 € pour les maisons.
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