Les prix de l’immobilier baissent-ils en février 2024

Tendance du prix de l’immobilier en Février 2024

Le baromètre de février d’immobilier.lefigaro.fr met en évidence une baisse de prix moyenne de 6.5% sur l’ensemble des maisons et appartements, concernant la totalité des annonces en ligne durant ce mois. L’Île-de-France se distingue par le volume le plus élevé d’annonces en baisse, avec une réduction moyenne des prix de 5.6% par rapport au prix initial. Le bien immobilier typiquement le plus affecté par cette tendance en France métropolitaine se caractérise par une maison dans le département de la Creuse, affichant un diagnostic de performance énergétique de catégorie G, avec une baisse moyenne significative de 10.4%.

Ou acheter en France ?

En scrutant les données des baisses de prix sur le marché immobilier français de ce mois, il apparaît que l’Île-de-France domine nettement en termes de volume avec 43,291 annonces en baisse, suivie de près par la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Aquitaine, affichant respectivement 22,492 et 17,264 annonces. Cependant, quand on regarde les régions où les baisses sont les plus prononcées, le Limousin, avec une baisse moyenne de 8.46%, l’Auvergne (7.87%) et la Bourgogne (7.83%) se distinguent, mettant en lumière des ajustements de prix significatifs. Ces chiffres illustrent non seulement les dynamiques régionales variées du marché immobilier français mais soulignent également que les correctifs de prix les plus importants ne coïncident pas forcément avec les zones les plus actives. Retrouvez la liste complète des régions affichant des baisses de prix ci-dessous :

Les dynamiques de baisse de prix révèlent des particularités notables à l’échelle départementale. Le département de la Gironde se distingue par le plus grand volume d’annonces en baisse, avec 8,901 annonces, suivi de Paris et des Hauts-de-Seine, comptant respectivement 8,379 et 6,884 annonces. En revanche, les plus fortes moyennes de baisse de prix se trouvent dans des départements moins peuplés : la Creuse mène avec une baisse moyenne de 9.63%, suivie de près par l’Indre et la Nièvre, affichant des baisses moyennes de 9.49% et 9.46%. Ces chiffres mettent en évidence une tendance à des corrections de prix plus marquées dans des zones potentiellement moins demandées, tandis que les zones à forte activité maintiennent des volumes élevés d’ajustements de prix, soulignant les multiples facettes du marché immobilier national. Retrouvez la liste complète des départements affichant des baisses de prix ci-dessous :

Quelles villes baissent le plus ?

En analysant les tendances des baisses de prix dans le top 50 des villes en France, on constate une baisse de prix moyenne globale de 6.35%, signe d’un marché dynamique où les ajustements de prix sont significatifs, avec un prix moyen actuel à 385,579 € contre 412,337 € avant la baisse. Cannes se distingue par le prix moyen actuel le plus élevé à 1,104,876 €, indiquant que les marchés haut de gamme ajustent également leurs prix. À l’inverse, Grenoble, avec le prix moyen actuel le plus bas à 157,023 € et une baisse de prix moyenne de 8.14%, montre que les opportunités d’achat se trouvent aussi dans les ajustements significatifs. Par ailleurs, des villes comme Le Blanc-Mesnil et Aubervilliers, avec des baisses moyennes supérieures à 8%, soulignent que les corrections de prix concernent une gamme variée de localités. Retrouvez le top 50 des villes affichant des baisses de prix ci-dessous :

Les prix des biens énergivores baissent-ils ?

L’analyse des tendances de baisse de prix selon les catégories de DPE révèle des insights captivants sur le marché immobilier français. Notamment, les propriétés avec un DPE de catégorie G, considérées comme les moins énergétiquement efficaces, affichent la plus forte baisse moyenne de prix à 8.45%, pour un total de 8,298 biens concernés. Cela contraste avec les biens de catégorie A, les plus performants énergétiquement, qui montrent une baisse de prix moyenne de 6.72% sur 7,318 biens. Les catégories intermédiaires, telles que les DPE D et C, présentent des baisses plus modérées, respectivement à 6.03% et 5.71%. Ce gradient de baisse de prix met en lumière une valorisation croissante de l’efficacité énergétique sur le marché, avec les biens les moins performants subissant des ajustements de prix plus significatifs, possiblement en réponse aux préoccupations croissantes des acheteurs pour la durabilité et les coûts énergétiques. Retrouvez la liste complète de la baisse des prix par DPE ci-dessous :

Maisons et appartements : Qui baissent le plus ?

L’analyse des baisses de prix par type de bien dans différentes régions françaises dévoile que les maisons subissent généralement des corrections de prix plus importantes que les appartements. Par exemple, en Alsace, les maisons connaissent une baisse de 7.12% contre 6.98% pour les appartements, tandis qu’en Auvergne, les maisons affichent une diminution remarquable de 8.31% comparativement à 6.87% pour les appartements. Cette tendance est également observable en Bourgogne, où les maisons enregistrent une baisse de 8.02%, surpassant celle des appartements à 7.28%. Ces données suggèrent une sensibilité plus élevée du marché des maisons aux ajustements de prix, possiblement due à des facteurs tels que la demande fluctuante, les préférences des acheteurs, ou encore les considérations environnementales et énergétiques qui influencent différemment les segments de marché des maisons et des appartements. Retrouvez ci-dessous par région, le type de bien qui baisse le plus :

Focus métropole, où sont les meilleures opportunités ?

Paris

Dans les arrondissements de Paris, les prix des appartements et maisons changent, et certains quartiers voient leurs prix baisser plus que d’autres. Par exemple, dans le luxueux 8ème arrondissement, les prix ont diminué en moyenne de 6.81%, ce qui signifie que les maisons et appartements y sont un peu moins chers qu’avant, avec un nouveau prix moyen d’environ 1,58 million d’euros. C’est beaucoup, mais c’est une baisse notable ! Le 6ème arrondissement n’est pas loin derrière, avec une baisse de 6.80%. En revanche, dans le 10ème arrondissement, plus accessible, les prix ont à peine baissé de 5.23%, montrant que certains endroits restent plus stables.

Marseille

À Marseille, les arrondissements affichent des tendances diverses en matière de baisse des prix immobiliers. Notamment, le 3ème arrondissement se distingue par la plus forte réduction moyenne, à 7.51%, positionnant le prix moyen des biens à 117 402€. Cela indique une correction significative des prix, rendant cet arrondissement particulièrement attractif pour les acheteurs en quête de bonnes affaires. À l’autre extrémité, le 1er arrondissement voit sa baisse de prix moyenne à 7.08%, avec un prix moyen actuel s’élevant à 231 337€, illustrant la dynamique du marché local. Ces chiffres mettent en lumière la variabilité du marché marseillais, offrant des opportunités variées à tous les niveaux de budget.

Lyon

Dans les rues de Lyon, les prix de l’immobilier nous racontent une histoire fascinante de changements. Parmi les arrondissements, le 14ème se distingue avec une baisse impressionnante de 7.75%, marquant un ajustement notable pour les acquéreurs. Juste derrière, le 15ème arrondissement suit avec une réduction de 7.94%, dévoilant des opportunités attractives pour ceux à la recherche de bonnes affaires. Mais le vrai coup de projecteur va au 3ème arrondissement, où malgré une baisse moyenne de 7.51%, les prix restent particulièrement abordables, à 117 402€ en moyenne. Lyon prouve que, même dans une grande ville, il existe des occasions à saisir pour trouver son petit coin de paradis sans se ruiner.