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Chez les notaires, le moral est au plus bas depuis plusieurs mois. Le marasme du marché immobilier a gagné les offices, qui commencent à licencier des collaborateurs. Des professionnels de la région nantaise s’expriment.
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Les études notariales sont amenées à licencier des collaborateurs, face à un marché immobilier frappé de plein fouet par la crise. | ILLUSTRATION OUEST-FRANCE
Ils prennent le « bouillon ». Depuis le début de l’année 2023, dans les études de notaires, l’activité est à l’arrêt, frappée de plein fouet par la crise immobilière. Le volume des transactions a dégringolé de 20 % en un an. Un effondrement qui affecte directement leur trésorerie : « 60 % du chiffre d’affaires des offices notariaux sont représentés par les transactions immobilières », raconte l’un d’eux, installé depuis longtemps sur la place nantaise (1).
Il le dit sans ambages, comme beaucoup de ses confrères il ne se « rémunère plus » depuis bientôt un an. Et doit puiser dans ses réserves, mises de côté ces dernières années. Notamment lors de l’euphorie post-confinement où…
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