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Le marché de l’immobilier reprend des couleurs. Après des mois de galère, le téléphone se remet à sonner dans les agences de La Ferté-Bernard. « Nous avons fait un samedi exceptionnel », résume Gérald, agent immobilier, à son patron Denis Chantepie.
Le marché de l’immobilier repart de l’avant
Chez C Immobilier, place Ledru-Rollin, c’était pourtant la soupe à la grimace depuis des mois. A cause des taux bancaires qui avaient explosé. « En passant de 1 % à 4,5 %, les acheteurs perdent du pouvoir d’achat. Sur un emprunt à 230 000 € qu’ils pouvaient faire, ils perdaient 90 000 € », explique Denis Chantepie.
Et ce n’est pas la seule explication pour Nathan Formery, agent chez Orpi, placée avenue de la République : « il y avait une notion de peur de l’économie en général ».
« Un ralentissement des transactions »
Face à cette nouvelle situation, « les vendeurs ont renoncé, ou fait des concessions. Les prix aussi ont dû baisser, mais les vendeurs n’étaient pas prêts à baisser autant », poursuit Denis.
Il illustre par des chiffres ce « ralentissement important du nombre de transactions. En 2024, sur la France entière, nous serons autour des 800 000 transactions, quand on tournait à 1 100 000 avant ». En agence, il estime sa baisse à 25 %.
En revanche, celui qui est aussi président délégué de la FNAIM Sarthe (Fédération Nationale de l’Immobilier, ndlr) en est persuadé : « il y a de plus en plus besoin de l’agent immobilier. Tout est tellement normalisé ! C’est peut-être présomptueux de dire ça, mais les chiffres le montrent, il y a une augmentation des ventes avec un professionnel de l’immobilier ».
Chez Orpi, en août, l’agence enregistre une dizaine de ventes habituellement, « cette année, nous en avons fait quatre ».
Pour Jacques Bellanger, directeur régional pour Square Habitat, « nous sommes dans un secteur où le zéro bien n’existe pas. C’est ici que la pénurie s’est le moins faite ressentir post-Covid. Il y a un micro climat entre le tissus économique, le taux de chômage bas, la proximité avec la région parisienne ».
Presque 100 maisons en vente
Une baisse de ventes qui s’est accompagnée d’une hausse du stock.
Nous avons 98 mandats, alors que nous fonctionnons habituellement entre 50 et 70 mandats.
Des mandats en stock « qui me coûtent des ronds. Et la conjoncture n’est pas la seule responsable. Nous avons des irréductibles qui ne veulent pas baisser les prix. Mais les tarifs ont changé ! »
Chez C Immobilier, le stock aussi est important : 83 mandats. « On a même pu approcher des 100 au plus fort de la ‘crise’. Mais nous sommes en phase de rééquilibrage. » Entre deux coups de téléphone qui symbolisent la reprise forte de l’activité, Denis Chantepie explique la volatilité de ce marché en quelques mois seulement. « A l’après Covid, nous avons eu un marché de vendeurs, avec des biens qui partaient très très rapidement. Juste après, nous avons connu un marché d’acheteurs, car ils étaient peu. Mais là, nous revenons à une situation d’équilibre. »
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« J’aime les crises »
Pour Nathan Formery, ce coup de mou est presque une aubaine. « J’aime les crises immobilières. Cela nous permet de monter en compétences et de faire le tri par rapport aux mandataires qui s’étaient lancés et nous ont laissé des dossiers très compliqués. On a perdu beaucoup de temps pour rattraper des estimations complètement fausses et surévaluées. »
Une crise qu’il avait prédite dès 2023 !
On avait déjà un genou à terre, je le sentais venir. Alors, on a mis en place une nouvelle stratégie pour adapter nos méthodes et prévoir cette future chute.
Des solutions qu’il gardera secrètes !
Maintenant, selon lui, « nous revenons à un marché de l’avant Covid ». Et Nathan voit arriver 2025 avec optimisme. « Nous sommes six, j’aimerais recruter un ou deux agents supplémentaires. Cette année ne me fait pas trop peur, même si j’ai quelques doutes sur la fin 2025. Elle peut être compliquée ».
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Les Parisiens ont-ils revendu ?
Denis Chantepie est, lui aussi, assez confiant : « On va continuer vers un rééquilibrage offre et demande. Nous allons revenir à la normale en nombre de transactions. »
Une activité qui revient grâce à la vente de maisons achetées par des citadins durant le Covid ? Les deux agents sont raccords : « localement, c’est assez peu. Ce n’est qu’un petit pourcentage. »
Denis développe : « nous avons des acheteurs qui sont passés sur de l’habitat semi-permanent en retournant régulièrement sur Paris ». Nathan complète : « il y en a qui ont revendu, peut-être plus sur Bellême. Certains ont découvert la tonte, l’entretien… »
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