, Loire-Atlantique : atteinte d’un cancer, elle a perdu son appartement suite à un incendie
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« J’ai l’impression d’être délaissée. Je suis la victime dans cette histoire. »

Sophie Surcin se dit « épuisée » et « démunie ». 

Un mois après l’incendie qui a touché son immeuble à La Baule (Loire-Atlantique), avenue des Lilas, et rendu son appartement inhabitable, cette femme de 53 ans cherche désespérément un nouveau logement, au cœur d’un marché saturé, qu’il soit privé ou public.

Mercredi 5 juin 2024, la station balnéaire célébrait le passage de la flamme olympique.

La locataire se trouvait dans son studio, « assise sur mon canapé que je venais d’acheter », quand elle voit de la fumée se glisser dans l’interstice depuis le couloir.

« Mon appartement est rempli de suie »

L’appartement d’en face est la proie des flammes suite à la combustion volontaire d’une bombe aérosol.

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La quinquagénaire est coincée et doit se réfugier sur son balcon, au deuxième étage.

Elle en sera extraite au moyen de la grande échelle.

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Pour entrer, les pompiers ont dû enfoncer sa porte, désormais remplacée par une planche en bois.

« Mon appartement est rempli de suie. Tout est foutu », se lamente cette maman d’une fille de 22 ans.

« Je n’ai eu le temps de ne prendre que quelques vêtements. »

Recalée par les agences immobilières

Après une nuit d’hôtel payée par la municipalité, elle trouve refuge chez sa sœur à Herbignac.

Une solution provisoire, précaire, qui dure.

« Ce n’est pas tenable. Ces prochaines semaines, j’ai beaucoup de rendez-vous médicaux, en ambulance. La Sécu va me demander le surplus pour la distance. »

Sophie Surcin est atteinte d’un cancer du sein à un stade avancé. Elle suit un traitement lourd en radiothérapie et doit subir une opération à la fin de l’été.

Une situation médicale qui pénalise la recherche de logements de cette employée de supermarché, en arrêt de travail depuis le début de l’année.

« J’ai fait plusieurs agences, mais mon dossier ne passe pas. Mes revenus sont considérés comme insuffisants », explique celle qui touche 680 € par mois d’indemnité longue maladie et une rente trimestrielle d’incapacité suite à un accident du travail de 480 €.

Son studio ne devrait pas faire l’objet de travaux de rénovation avant un long moment.

« Je n’ai pas de nouvelles de ma propriétaire. L’expert m’a dit qu’il ne se passerait rien avant la rentrée. »

Au CCAS de La Baule, elle ne trouve pas plus de solution.

« Tous leurs logements sont pris. On me dit que certains attendent depuis deux ou trois ans », soupire Sophie Surcin.

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Un appartement lui a bien été proposé, mais « un quatrième étage sans ascenseur. Dans mon état, c’est impossible. Je n’ai pas la force de monter les escaliers ».

« Tout en œuvre pour trouver une solution »

« Les logements d’urgence sont prévus pour des gens en situation de péril imminent, par exemple des personnes sans abri ou des femmes victimes de violences conjugales », explique-t-on à la municipalité de La Baule.

« Nous l’avons reçue à plusieurs reprises et continuons à tout mettre en œuvre pour lui trouver une solution. »

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