Le Cher connait cette année sa saison estivale la moins satisfaisante depuis la crise sanitaire du Covid. L’Agence de développement du tourisme et des territoires du département tire un bilan plutôt nuancé de cet été 2024, après avoir consulté plus de 120 sites touristiques et lieux d’hébergement du département.
En terme de fréquentation, l’été 2024 se divise en deux parties, avec d’un côté, le mois de juillet, vraiment mauvais et de l’autre un mois d’août, qui compense un peu. « On a eu un vraiment un mois de juillet plus mitigé, mais qui a été rattrapé par un mois d’août, plus stable en fréquentation« , détaille Vincent Plisson de l’Agence de développement du tourisme et des territoires du Cher. Certains sites du département s’en sortent plutôt bien avec une hausse de fréquentation, par exemple pour le parc floral d’Apremont-sur-Allier, qui a enregistré une hausse de 8%. « On a aussi les chiffres de l’office de tourisme de Bourges qui sont plutôt satisfaisants. On voit une augmentation du nombre de visiteurs de 4%, qu’on peut peut-être les expliquer par Bourges, Capitale européenne de la Culture 2028. »
Des résultats traditionnels après le boom post-Covid
Autre point positif : une nouvelle clientèle, remarque Vincent Plisson de l’Agence de développement du tourisme et des territoires du Cher. « On note une hausse, par exemple, de la clientèle italienne » qui s’ajoutent à la clientèle principale qui vient d’Île-de-France avec celle de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « On attire des régions autour de chez nous.«
Les raisons de ce timide été sont multiples : principalement la météo, le pouvoir d’achat « qui a eu une petite influence sur la clientèle française« , analyse Vincent Plisson. Sans oublier le contexte politique particulier des élections législatives anticipées. « Ça a été compliqué du coup pour certains Français de partir. » L’Agence de développement du tourisme et des territoires du Cher mise donc l’arrière saison. « En septembre et octobre, on a beaucoup de réservations de dernière minute, rappelle Vincent Plisson. Ça permet au final d’avoir une saison qui se rapproche du résultat convenable qu’on pouvait avoir avant 2019, qui est un peu une année de référence pour nous dans le tourisme. On a vécu des années exceptionnelles après le Covid et aujourd’hui on revient à des résultats plus traditionnels.«
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