La crise de l’immobilier s’est poursuivie en 2024, après des années précédentes déjà difficiles. C’est ce que révèlent les récentes statistiques de la Chambre interdépartementale des notaires pour le département de la Loire (*).

L’an passé, 10.670 ventes de biens immobiliers ont été recensées dans le département. Un volume qui s’est contracté de 16 % par rapport à 2023, et de 17 % si l’on revient cinq ans en arrière, mais de + 14 % si l’on regarde les chiffres d’il y a 10 ans.

Un repli de 16 % en 2024 par rapport à 2023

Les secteurs géographiques préférés des acquéreurs en 2024 se sont avérés assez stables. Principalement, 28 % à Saint-Étienne, 23 % dans la périphérie stéphanoise (en hausse de 2 %), 21 % dans le Roannais, 13 % dans la plaine du Forez nord (en baisse de 1 %). En volume de ventes, on note que 2.958 ont été signées à Saint-Étienne, 777 à Roanne, 360 à Saint-Chamond, 212 à Montbrison et 210 à Riorges.

« On nous avait promis des taux d’emprunt en dessous de 3 % d’ici fin 2024, ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui. »

Maître Loïc Guitton (Notaire au Coteau)

Les biens immobiliers les plus achetés restent les appartements anciens, avec 4.930 ventes annuelles dans le département, en baisse de 13 % par rapport à 2023. Le prix médian au m² est le même dans le Stéphanois qu’en Roannais : 1.170 €, en baisse de 5,4 % pour le premier et – 1,8 % pour le second. Plus précisément, le prix médian du mètre carré s’affichait à 1.620 € à Montbrison, 1.280 € au Coteau, 1.200 € à Riorges, 1.150 € à Saint-Chamond, 1.140 € à Roanne. Les appartements trois pièces restaient les plus prisés, avec pas moins de 35 % des ventes.

102 m2 habitables et 750 m2 de terrain

4.690 ventes de maisons anciennes ont eu lieu l’an passé dans le département (-14 %). À Saint-Étienne et sa périphérie, le prix médian s’établissait à 215.000 € (-7,9 %), contre 159.300 € en Roannais (-4,8 %). Là encore, dans le détail, une maison coûtait en moyenne 212.500 € à Saint-Chamond, 203.900 € à Montbrison, 181.800 € à Riorges et 143.000 à Roanne.

Les maisons de quatre, cinq et six pièces représentaient, quasiment à valeur égale, un peu plus de 80 % des ventes. La superficie médiane était de 102 m², avec 750 m² de terrain.

, Le volume des ventes immobilières a encore affiché une forte baisse en 2024 dans la Loire
Photo d’illustration Pascal Jacquet

Le marché du neuf n’était pas plus florissant. Les ventes d’appartements s’effondraient particulièrement en 2024, avec un recul de 23 % par rapport à l’année précédente. Le prix médian au m² le plus élevé pour les appartements neufs se trouvait à Roanne avec 4.470 €, contre 3.640 € à Andrézieux-Bouthéon et 3.170 € à Saint-Étienne. Les appartements de trois pièces restaient les plus vendus (42 %), et la surface habitable médiane s’établissait à 61 m².

De moins en moins de terrains à bâtir

Les terrains à bâtir ont enregistré la plus forte dépression de l’achat de biens immobiliers dans la Loire en 2024, avec seulement 490 ventes, soit un recul de 39 % en un an. En Roannais, le prix médian s’est recroquevillé de 7,4 % à 48.100 €, contre 109.900 € en Stéphanois. Il était de 59.000 € sur le secteur de la plaine du Forez nord.

La surface médiane s’établissait à 680 m2. 41 % des terrains vendus s’étendaient sur moins de 600 m2, 24 % de 600 à 899 m2, 24 % de 900 à 1.499 m2, 8 % de 1.500 à 2.499 m2, 2 % de 2.500 à 5.000 m2.

« En janvier et février 2025, on note toutefois un léger frémissement… »

En moyenne, les détenteurs d’appartements anciens conservent leur bien 11 ans, contre 12 ans et 8 mois pour les maisons anciennes. Les 30-39 ans (25 %) et les 29 ans et moins (24 %) représentaient en 2024 près de la moitié des acquéreurs en 2024. Suivaient les 40-49 ans (19 %), les 60 ans et plus (17 %), et les 50 à 59 ans (15 %). 45 % des acheteurs étaient domiciliés avant dans le même département, 32 % dans la même commune.

(*) Sources « Notaires de France ». L’année 2025 sera-t-elle de meilleure facture ? L’année 2024 n’a pas été simple, reconnaît volontiers Maître Loïc Guitton, notaire au Coteau. À l’image d’une tendance nationale, le Roannais comme le nord de la plaine du Forez ont enregistré une forte baisse du volume des ventes immobilières en général. « On nous avait promis des taux d’emprunt en dessous de 3 % d’ici fin 2024, ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui », regrette Me Guitton. Des taux encore élevés, des taxes supplémentaires à venir, une incertitude ambiante, des promoteurs plus frileux, c’est un ensemble qui explique la mauvaise année 2024. « En janvier et février 2025, on note toutefois un léger frémissement », relève Loïc Guitton qui se veut plus optimiste pour l’année à venir. L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.