Après des années de croissance, le marché de l’immobilier de bureau nantais a subi un net ralentissement en 2024. Qu’en est-il exactement ?
Dans les belles années, les volumes transactés sur le marché de l’immobilier de bureau nantais ont atteint jusqu’à 150 000 m². Nantes s’est ainsi hissé à la huitième place des marchés de région en France. En 2024, nous avons enregistré un recul de 25 %, avec moins de 90 000 m² transactés. Cette baisse des volumes traduit un double effet. La dynamique du marché est d’abord impactée par le manque d’offres en neuf dans le centre-ville de Nantes, très recherché par les entreprises. Ensuite, nous n’avons quasiment pas enregistré de grandes transactions. En 2024, les surfaces de bureaux supérieures à 1 000 m² représentaient seulement 24 000 m² transactés, soit une baisse de 55 % par rapport à 2023. Il ne faut donc pas se tromper. Le marché de l’immobilier de bureau nantais n’est pas à l’arrêt, il n’est pas en crise, mais connaît une phase de transition. Un signal positif vient, d’ailleurs, du marché des surfaces entre 500 et 1 000 m². Représentant 73 % des transactions, il a progressé de 35 % en 2024.
Quelles sont les conséquences de ce manque d’offres sur les prix et les choix des entreprises ?
Faute de neuf, les entreprises se replient sur le marché de la seconde main. En 2024, avec 71 % des transactions contre 46 % en 2023, la seconde main l’emporte sur le neuf. Ce qui pousse les loyers à la hausse. En 2022, il fallait compter 210 à 215 euros au m² au sein du quartier Euronantes. En 2024, nous avons observé des opérations de location de seconde main à 250 euros le m² dans des biens toujours de bonne qualité. Les critères valorisés par les entreprises sont la centralité, les services proposés et la qualité environnementale des bâtiments. Pour les grands comptes ou les entreprises financées par des fonds, les motivations relèvent de la RSE. Pour les PME, il s’agit plus d’optimiser les consommations énergétiques.
Comment le marché pourrait-il évoluer selon vous ?
Malgré les incertitudes économiques qui allongent les prises de décision, les transactions vont reprendre quand des actifs seront disponibles. Des opérations vont sortir de terre d’ici 2027-2029. Je pense au quartier des Batignolles ou des dizaines de milliers de mètres carrés vont être produites, rénovées ou restructurées. Nous avons déjà des acquéreurs potentiels. Je pense également à des zones en mutation. La métropole nantaise a, en effet, une volonté politique forte de développer un pôle économique autour de l’aéroport Nantes Atlantique, à Saint-Sébastien, Rezé et Pirmil-Les îles. Tout un écosystème prend forme également autour du futur CHU et du quartier de la santé. Pour les grandes surfaces, cinq à sept projets vont sortir d’ici 2030, mais la moitié est déjà réservée. Je le répète, les chiffres ne sont pas bons, mais malgré le ralentissement économique, la dynamique reste soutenue. La question qui se pose est de savoir comment faire pour continuer à attirer des entreprises à Nantes et de leur donner les moyens de se développer, malgré le manque d’offre.
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