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Vers une reprise du marché immobilier à Lyon ? Selon le baromètre regroupant exclusivement les données des indépendants réalisé par la boîte immo, avec un panel de 8 500 agences réparties dans toute la France, les prix de vente des logements anciens remontent au quatrième trimestre 2024 dans la ville notamment dans plusieurs arrondissements.
Plus rapide pour acheter à Lyon qu’à Paris ou Toulouse
Les prix reprennent des couleurs dans la troisième ville de France. Au niveau national, le prix moyen au m2 atteint 4 418 € en baisse de 3% tandis qu’à Lyon, ils remontent. Ils sont en hausse de 2% au troisième trimestre 2024 plaçant la ville au-dessus des 5 000 euros le m2 (5 081 €). Lyon est la troisième ville de France la plus chère derrière Paris (10 830 €/m2) et Nice (5 202 €/m2).
L’évolution des délais de signature des compromis de vente ne bouge pas à Lyon d’un trimestre à l’autre. Il est de 104 jours, bien plus rapide qu’à Paris (125 jours) et Toulouse largement en tête à 140 jours. En France, le délai moyen est de 125 jours. Les acquéreurs et acheteurs lyonnais vont donc plus vite, signe d’un marché particulièrement tendu où la prise de décision doit être rapide.
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Les prix repartent fortement à la hausse dans le 3e et le 6e
Selon les arrondissements, l’évolution des prix est très contrastée. Deux arrondissements connaissent une stabilité totale des prix à l’achat : les 5e et 8e arrondissements. Trois arrondissements enregistrent des baisses, le 1er (Hôtel de ville/ Terreaux, Pentes de la Croix-Rousse…), le 4e (Croix-Rousse, Hénon…) et le 9e arrondissement (Vaise, La Duchère, Point du Jour…).
La plus forte chute, de l’ordre de 6%, est enregistrée dans le 9e arrondissement puis suivent le 1er (-2%) et le 4e (-1%).
Dans quatre arrondissements, c’est la tendance inverse qui est signalée dans cette étude publiée en octobre. La plus forte hausse est constatée dans l’arrondissement le plus peuplé de Lyon, le 3e (+8%), puis dans le plus cher qui est le 6e (+6%). Dans les 2e (+2%) et le très populaire 7e (+1%), la hausse est plus mesurée.
L’immobilier dans le Rhône en légère dynamique
À l’échelle de la région, le Rhône et l’Ain sont les seuls départements à connaître des hausses de prix, respectivement +2% et +1%. Tous les autres, de la Savoie, à la Loire, la Haute-Loire, l’Isère ou la Drôme enregistrent des baisses de prix.
Dans le Rhône, plusieurs communes enregistrent un marché dynamique. Belleville (+8%) et Brignais (+6%) notamment.
L’évolution des prix au m² des biens avec un DPE F ou G connaît une hausse à Lyon (+1%) à 5 093 € le m2. Pour rappel, ne pourront plus être loués les logements classés G à compter de 2025 ; les logements classés F à compter de 2028 ; les logements classés E à compter de 2034, rappelle le ministère de l’Ecologie.
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