Selon une récente étude d’Opinionway, 61 % des personnes interrogées se disent pessimistes sur la situation économique du marché de l’immobilier, soit une augmentation de six points par rapport à la dernière étude réalisée en mars 2022. Ludovic Huzieux, cofondateur d’Artemis Courtage qui a commandé cette étude, analyse « la lucidité des Français sur ce qui est une crise du logement profonde et non une crise de l’immobilier. On manque de biens. Il n’y a pas de nouvelles constructions actuellement. Et elles s’échelonneraient sur du temps long. Les achats se reportent donc sur l’ancien, mais il est limité. »
2 Une baisse des prix non perçue
La perception d’une augmentation des prix de l’immobilier reste un frein important à l’achat pour 40 % des sondés. Ludovic Huzieux l’affirme : « On ne reviendra pas aux prix bas que nous avons connus, ni aux taux des crédits immobiliers parfois négatifs. » Cependant, il note une baisse nationale des prix de l’ordre de 7 % entre 2023 et 2024. « Mais ce n’est pas assez. »
En Bretagne, l’antenne locale du courtier nuance ce constat. « Sur le littoral et les villes touristiques comme Saint-Malo (35), Vannes ou Dinard (35), les prix ne baissent pas du tout. La région reste dynamique, explique Olivier Campistron, directeur régional. La ruée vers l’Ouest post-confinement est toujours d’actualité, profitant aux seniors ou préseniors avec une capacité d’autofinancement. À Rennes et Brest, on note une baisse des prix de 3-4 % depuis le début 2024. »
3 Un accès au crédit considéré comme difficile
Près de sept Français sur dix (67 %) jugent la situation défavorable pour emprunter, soit quinze points de plus par rapport à mars 2022. Cette perception est à lire en parallèle de la hausse des taux depuis 2021, après une période de plusieurs années à un niveau exceptionnellement bas. « Les banques ont eu du mal à prêter ces deux dernières années, ça a marqué les Français, explique Ludovic Huzieux. Maintenant, elles sont de retour, dans des délais normaux de réponse de 90 jours. » Il constate actuellement des taux d’emprunt de 3,75 %, en moyenne, sur 20 ans et de 3,30 % pour les meilleures offres. Ces taux ont perdu entre 40 et 50 points de base depuis le pic de la fin 2023.
La Bretagne reste à part sur ce sujet. « Pendant cette période difficile, les banques bretonnes ont accompagné les emprunteurs, là où d’autres banques régionales ont fermé les crédits. Depuis janvier, ajoute Olivier Campistron, j’ai relevé trois séquences de baisses de taux, permettant de récupérer entre 12-15 000 € de capacité d’emprunt, ça aide. »
4 Un redémarrage frileux
Même s’il est difficile de prédire l’avenir, Ludovic Huzieux est « convaincu qu’on a vécu le fond du trou. Le deuxième semestre sera meilleur, au moins en volume. » Il enregistre une hausse de ses activités de 27 % entre avril et mars 2024, et de 12 % par rapport à avril 2023. « On est dans une période d’attentisme. Les gens ont conscience que les taux n’augmentent plus et que les prix baissent. Il va falloir attendre quelques mois pour voir les envies d’achat et de vente. » Une tendance confirmée en Bretagne.
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