En Bretagne (Loire-Atlantique incluse), la baisse des prix entamée depuis l’automne se poursuit. « Elle se généralise, sans que l’on puisse pour autant parler d’effondrement », nuance Nicolas Bosquet, notaire dans les Côtes-d’Armor. Selon les chiffres présentés par les notaires bretons, jeudi 13 juin, les prix médians à fin mars reculent de 2,9 % pour les appartements anciens et de 0,7 % pour les maisons.
Le résultat d’une prise de conscience des vendeurs : face à des taux d’intérêt élevés et la difficulté à obtenir des prêts bancaires, faire des efforts sur les prix s’avère nécessaire pour vendre. Rien, toutefois, qui ne permette de relancer un marché au ralenti, accusant une chute de 25 % des transactions au premier trimestre. Si l’ancien recule, le logement neuf, lui, est quasi-stable à +0,9 %, tandis que les terrains à bâtir, de plus en plus rares, augmentent de 7,3 %.
Les villes principalement concernées
Comme constaté fin 2023, le déclin des prix touche essentiellement les grandes villes : -2 % environ à Brest, -3,7 % et -2,5 % à Rennes pour les appartements et maisons anciennes. « Tout ou presque est dans le rouge dans les quartiers rennais », commente Me Damien Gueguen. Du fait d’un stock élevé de biens à vendre, les prix du neuf refluent aussi dans la capitale bretonne (-3,6 %). Du côté de Nantes, les tendances sont plus marquées, avec jusqu’à -9 % pour les maisons anciennes. Ailleurs, les prix restent orientés à la hausse, en particulier dans le Morbihan, département qui attire une clientèle souvent aisée et moins dépendante du crédit bancaire.
Que va-t-il se passer ensuite ? Les compromis et promesses de vente à fin avril font état d’un recul plus marqué sur les prix : -4,5 % pour les appartements anciens et -2,1 % pour les maisons. Là encore, les grandes villes mènent la danse, non seulement Rennes, Brest et Nantes, mais aussi Saint-Brieuc, Quimper, Lorient et Vannes, jusqu’ici épargnées. « À Quimper, les prix diminuent de 8 % pour les appartements anciens et de 12 % pour les maisons. La correction du marché se produit », note Cyril Blanchard.
Incertitudes politiques
Côté volumes de ventes, les perspectives sont plus floues. Si les notaires bretons constatent un ralentissement de la baisse des transactions (-21 %), les élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale viennent perturber le jeu. « Nous n’avons pas beaucoup de visibilité », reconnaît Sébastien Bosquet. Les notaires misaient sur une reprise prochainement grâce à l’évolution des prix et au reflux des taux d’intérêt amorcé en début d’année. Reflux qui devait s’accélérer à la suite de la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d’abaisser ses taux directeurs à compter de juin.
Mais les récents événements politiques ont été sanctionnés sur les marchés financiers, où la France emprunte désormais plus cher qu’avant. Les conséquences seront-elles pérennes ? Tout dépend de la suite de l’histoire. Les marchés n’aiment rien moins que la confiance et la stabilité. Comme les acteurs du marché immobilier.
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