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Dans la vitrine de cette agence immobilière du centre-ville de Châteaubriant (Loire-Atlantique), des annonces proposant maisons et appartements à la vente sont affichées au format A4. Photographies du bien, description des lieux, détail du prix… les informations principales sont explicites. Mais pour en savoir plus sur une propriété, il faut appuyer sur une sonnette. Une porte coulissante s’ouvre. L’accueil est assuré par l’une des collaboratrices de l’agence AJP, celle implantée à Châteaubriant (Loire-Atlantique). L’aventure pour trouver son cocon démarre ici.
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Immobilier à Châteaubriant : dans quel quartier faut-il acheter ?
Ce mardi 22 octobre 2024, vers 10 h, c’est Anne Debray, directrice de l’agence, qui s’occupe de notre dossier. Nous n’avons rien à acheter, ni à vendre. Malgré tout, celle qui a débuté dans l’immobilier en 2012, nous reçoit dans son bureau : un espace spacieux où sont rangés des dossiers de clients.
L’objet de notre visite ? Parler affaires. Et cela tombe bien, car cette ancienne commerciale dans le domaine de la cuisine n’arrête pas d’en faire.
« Nous réalisons une belle année 2024 », apprécie cette titulaire d’un BTS communication, qui a été formé au métier d’agente immobilière à la suite d’une formation approfondie en interne dispensée par AJP Immobilier.
Avec la baisse des taux, les acheteurs sont au rendez-vous. Ce sont essentiellement des locaux.
Et que cherchent-ils ? « Le pavillon de plain-pied, avec trois chambres, un garage et un terrain de 500, 600 m2 à Châteaubriant », note la directrice.
Quant à la localisation, les acheteurs visent des rues du centre-ville « où ils peuvent aller chercher leur pain à pied. »
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« C’est toujours le moment d’acheter »
C’est notamment le cas pour ceux qui logent dans la rue Hoche, Saint-Georges, Saint-Martin, Saint-Victorien. La rue de la Victoire ou encore la rue Henry Dunan, situées près de la gare.
« Le quartier de Choisel est aussi prisé pour les étangs, pour son cadre de vie et les terrains qui sont plus grands », précise celle qui a auparavant tenu un commerce avec son père, regardant une carte de Châteaubriant affichée dans son bureau.
« Ce sont surtout des personnes de 30, 40, 50 ans qui cherchent à s’installer à Choisel. Après, quand elles sont plus âgées, avec une mobilité plus réduite, elles apprécient être plus proche du centre-ville et un plus petit terrain. Les envies évoluent en fonction de l’âge et des besoins.
« Après, chaque quartier a ses avantages et ses inconvénients. Cela dépend de chacun », relativise-t-elle.
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« Quand on est prêt à acheter, il faut y aller. »
La longère en pierre en campagne et avec du terrain est aussi recherchée. « C’est toujours le moment d’acheter, même lorsque les taux sont à 5 % » assure Anne Debray.
« Quand les taux sont élevés, les biens sont moins chers, on peut faire une bonne affaire. Et quand les taux baissent, un, deux, ou trois ans après, on peut renégocier son taux avec un banquier. Quand on est prêt à acheter, il faut y aller. »
Le temps passe, l’heure est venue de sortir du bureau d’Anne Derbray pour retourner sur le terrain. Des offres alléchantes nous attendent.
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