Les Pays de la Loire n’échappent pas à la crise nationale du logement

L’arrêt des ventes a été brutal. De 5 565 logements neufs vendus en 2021 dans la région, les Pays de la Loire sont passés à 4 533 en 2022, puis 2 852 logements neufs vendus en 2023, selon l’Observatoire du logement neuf des Pays de la Loire (Oloma). Une baisse d’environ 50 % en l’espace de deux ans qui alarment toute une filière. « Les premières tendances dégagées en 2024 continue de voir chuter les chiffres », regrette Hélène Bourcier, présidente FFB Pays de la Loire.

Une crise qui touche tous les corps de métier

Ce manque de commercialisation entraîne une baisse des mises en chantier. Ainsi, une nouvelle Alliance pour le logement en Pays de la Loire vient de voir le jour. Elle regroupe des architectes, des acteurs du BTP, en passant par les notaires. Tous s’attendent à une livraison de logements divisée par quatre en 2025 et 2026. Et tous les corps de métier de l’Alliance sont unanimes : il y a urgence. « En Pays de la Loire, il y a 1 310 agences d’architectes. 75 % des activités sont liées aux logements. Il y a donc une urgence à agir face à la situation actuelle car des structures commencent déjà à faire face à de graves difficultés financières », réagit Gilles Chabenès, président de l’Union des architectes de Loire-Atlantique (Unsfa). Il faut dire que le contexte économique n’incite pas les particuliers à l’investissement. « L’augmentation des taux, plus l’inflation, cumulées à la réticence des banques, entraînent une baisse de 41 % des crédits immobiliers pour les particuliers dans la région », pointe Hélène Bourcier.

La rénovation comme fausse bouée de sauvetage

Face à la crise qui secoue les constructions neuves, le marché de la rénovation est souvent pointé du doigt comme un récif auquel les entreprises du bâtiment peuvent s’accrocher. « Ce marché ne compensera pas la baisse d’activités dans le neuf. Il y a eu une baisse de 12 % des logements qui ont bénéficié du dispositif MaPrimeRénov’ entre 2022 et 2023. Et ce chiffre va dégringoler suite aux dernières annonces gouvernementales, avec une baisse de 75 % (du marché de la rénovation ?) constatée sur ces premiers mois 2024″, s’alarme Hélène Bourcier.

Les logements sociaux face au manque de rotation

Du côté des logements sociaux, les chiffres ne sont pas meilleurs, avec 126 000 demandeurs actifs sur la région, soit une augmentation de 26 % depuis début 2020. « Cette augmentation de la demande illustre une baisse de la rotation d’environ 10 %. Le logement social est normalement un ascenseur social, mais il est aujourd’hui bloqué. Cela conduit à un parc avec moins de mobilité », analyse Damien Martineau, président de l’USH des Pays de la Loire. « De plus, nous faisons face à des projets de construction de plus en plus complexes à monter, avec des difficultés soit d’acceptation par les riverains ou d’ordre administratif ».

La simplification administrative est d’ailleurs un des axes sur lequel l’Alliance appuie pour faire évoluer la situation dans le bon sens. « Il y a un engorgement des dossiers, avec de nombreuses demandes de pièces complémentaires. Les permis de construire demandent six mois au lieu de trois auparavant, ce qui a un effet immédiat sur la trésorerie », pointe de son côté Gilles Chabenès. L’Alliance milite également pour la réinstauration du prêt à taux zéro, qui exclut désormais les maisons neuves individuelles. Mais ce dernier reste valable pour les logements anciens et les appartements. Au-delà de ces recommandations, Hélène Bourcier souhaite ardemment des mesures rapides. « l’implication des collectivités locales sera essentielle pour sortir de cette crise. Mais sans grande décision nationale, nous n’y arriverons pas ».

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Visitez les exploitations agricoles du Berry, « De Ferme en Ferme », les 27 et 28 avril

24ème édition de l’opération « De Ferme en Ferme » en région Centre-Val de Loire les 27 et 28 avril 2024. Plusieurs circuits vous conduisent à la porte des exploitations agricoles participantes.

Depuis 2000, les CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) de la région Centre-Val de Loire mettent en place, chaque année, l’opération « De Ferme en Ferme ». Cette année, vous pourrez visiter les exploitations agricoles près de chez vous le samedi 27 et le dimanche 28 avril.

Vers une agriculture durable

« Le CIVAM porte des projets différents : techniques, (..) sociologie auprès d’éleveurs, (..) et des projets d’animations pour faire le lien avec les consommateurs », informe Emeline Cardonna, coordinatrice de l’opération « De Ferme en Ferme » au CIVAM de Valençay. L’agriculture durable est au cœur de cette opération et des actions du CIVAM.

Chaque exploitant participant à l’opération a signé une charte d’engagement à s’inscrire dans une démarche d’agriculture durable, c’est-à-dire, une agriculture économiquement viable, socialement vivable, et écologiquement saine.

« Allez viens, on part à la campagne! »

C’est l’invitation à lancer à toute votre famille les 27 et 28 avril. Trente-sept fermes vous ouvrent leurs portes, gratuitement, en région Centre-Val de Loire. Deux circuits dans le Cher, trois dans l’Indre avec plus d’une dizaine de fermes à visiter dans chaque département. Les exploitants, formés par le CIVAM, vous accueillent, vous font visiter leur ferme, répondent à vos questions et, pour certains, proposent des animations.

Visitez les exploitations agricoles samedi 27 avril de 14h à 18h30 et dimanche 28 avril de 10h à 12h et de 14h à 18h30.

Pour trouver et/ou contacter les fermes à visiter, téléchargez le plan détaillé sur le site internet de l’opération « De Ferme en Ferme ». Vous pourrez également vous procurer ce plan dans les offices de tourisme de la région Centre-Val de Loire.

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Les témoins de l’Actu : l’ARPD en soutien aux familles de personnes portées disparues

L’ARPD, association d’assistance et recherche de personnes disparues en Centre-Val de Loire aide les familles concernées à relancer des enquêtes. Les bénévoles viennent aussi en soutien.

Le chiffre est impressionnant : chaque année, en France, plus de 60.000 personnes disparaissent. Beaucoup sont retrouvées, ou reviennent d’elles-mêmes, mais environ un millier d’affaires ne sont pas élucidées. Pour relancer les enquêtes et trouver du soutien, les familles peuvent se tourner vers l’association d’assistance et recherche de personnes disparues. En Centre-Val de Loire, elle compte une vingtaine de bénévoles, dont trois dans le Loiret.

Apporter du soutien aux familles

« Les proches peuvent parfois se sentir abandonnés, délaissés par les services de justice » raconte Jean-Jacques Mitton, vice-président de l’ARPD en Centre-Val de Loire. « Les pouvoirs publics ont fait un effort depuis plusieurs années concernant les disparitions inquiétantes », souligne-t-il, mais par manque de temps ou de moyens, les enquêtes sont parfois au point mort. « Nous, ce qu’on apporte, c’est du soutien moral aux proches, leur dire qu’ils ne sont pas tous seuls, qu’on va essayer de faire bouger les choses auprès des pouvoir publics que des magistrats, et relancer l’affaire ». Au nom des familles, ils contactent donc, entre autres, la justice, notamment avec l’aide de la presse. 
Ainsi, dans le Loir-et-Cher, l’enquête sur la disparition en 2006 de Maryline Briend été relancée l’année dernière.

Un travail bénévole pour lequel l’ARPD recherche des volontaires, notamment dans le Loiret. Un travail pour lequel il faut aussi savoir prendre ses distance, explique Jean-Jacques Mitton. « On ne fait pas partie de la famille, on n’a pas tous les tenants et les aboutissants de l’enquête. Parfois, dans ces affaires, la famille est impliquée donc il faut être très prudent et avoir du recul ».

loading

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Dernière ligne droite pour le chantier de l’ex-hôtel de Ville, place Napoléon

Voir mon actu

Il y a quelques jours, les passants de la rue Clemenceau, à La Roche-sur-Yon, ont découvert l’ossature de l’escalier monumental qui a pris place au pied du chantier de l’ancienne mairie.

D’ici la fin-avril, son montage sera terminé et laissera place à l’installation de l’habillage en métal déployé tout autour de la structure. 

Le chantier de l’ex-hôtel de Ville, démarré en 2022, prend fin.

Piloté par l’entreprise Oréas, filiale du groupe choletais RGV, ce chantier d’envergure aura essuyé quelques aléas, dus aux intempéries de l’hiver dernier et aux découvertes du chantier.

Des surprises durant le chantier

« A la déconstruction de la structure des années 70′, on a découvert les vestiges des arches qui ornait le bâtiment historique », explique Géraldine Corre Caillaud, responsable de l’immobilier chez Oréas. « On a recherché des images de l’ancien bâtiment, du temps de Napoléon, pour reconstituer le patrimoine tel qu’il était. »  Un contretemps qui a fait perdre quelques mois au chantier. « Cette dimension patrimoniale, c’est dans l’ADN du groupe », explique celle qui suit ce dossier depuis 2018. Rappelons que l’investisseur choletais a mis 8 M€ sur la table pour transformer, restaurer, aménager, agrandir les deux bâtiments (ex-mairie et ex-musée) d’inspiration napoléonienne, construits au début du XIXe siècle. Les murs de l’ancien hôtel de ville restent la propriété de la municipalité.

Côté Jardin, la vitrine du future monoprix va bientôt être installée.
Côté Jardin, la vitrine du futur Monoprix va bientôt être installée. ©Lucile AKRICH

Dernière ligne droite

Mais désormais, la dernière ligne droite se profile.

Deux cases commerciales sont livrées, l’une au gérant de la salle de sport Wefit et la seconde à la Ville qui implantera son office de tourisme au rez-de-chaussée, côté rue Lafayette.

Charge à chacun d’aménager sa boutique avant de pouvoir ouvrir au public.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Deux autres entrepreneurs attendent la livraison de leur emplacement : le patron des Cafés Albert qui va ouvrir sa boutique à l’angle de la rue Clemenceau et de la place Napoléon, et le patron du Park’Guinguette, Basile Gaudin, qui a imaginé un Rooftop sur le toit de l’ancienne mairie.

À lire aussi

Reste le gros morceau du site à finaliser : la future implantation de Monoprix, sur environ 1000 m2.

Le magasin sera traversant au rez-de-chaussée et s’étalera sur tout le premier étage côté place Napoléon.

On arrive à la fin des travaux d’étanchéité. Il reste les fluides et l’implantation du mur rideau (la vitrine) du futur magasin, du côté des jardins.

Géraldine Corre-Caillaud, responsable des projets immobiliers chez Oréas

Elle espère livrer cette partie finale d’ici le mois de mai au magasin Monoprix. Derrière, l’enseigne aura plusieurs mois de travaux d’aménagement intérieur. 

L'escalier monumental est arrivé la semaine dernière dans la rue Clemenceau.
L’escalier monumental est arrivé la semaine passée dans la rue Clemenceau. ©Lucile AKRICH

Poser le conteneur du « rooftop » 

Parallèlement, l’étanchéité de la partie haute du futur « rooftop », sur le toit, se poursuit.

On achève l’étanchéité et la sécurisation du périmètre du rooftop avant que l’exploitant ne puisse gruter son conteneur dessus.

La responsable du chantier, Géraldine Corre-Caillaud

Ensuite, il restera à finaliser la passerelle au-dessus de l’escalier monumental et implanter l’ascenseur des parties communes (courant avril).

La coursive piétonne située devant les futures vitrines de Monoprix, côté jardin, doit, elle aussi, être aménagée.

Les vitrines donneront sur le futur espace végétalisé.

Une déambulation vers la rue Clemenceau sera aménagée par la Ville dans la foulée.

Les travaux ont d’ailleurs été amorcés.

Ce n’est qu’à l’automne prochain, quand le magasin Monoprix ouvrira, que le vaste chantier sera achevé. 

À lire aussi

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Vers un « printemps de l’immobilier » ? Les premiers indices d’une embellie

Est-ce le « printemps de l’immobilier » ? Les professionnels du secteur, les acquéreurs et les vendeurs retrouvent un peu le sourire depuis quelques semaines. Auprès de L’Express, Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt, évoque un « frémissement » du marché immobilier au premier trimestre 2024, alors que les mois de mars et avril sont généralement importants pour le secteur. « Le sens de la pente a changé, mais cela reste fragile », indique-t-il. « La reprise est timide mais elle est quand même réelle. Elle se confirme de mois en mois par rapport à l’automne dernier, confie également Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. Nous avons basculé dans une dynamique plus positive, mais sans euphorie. »

Publicité

Le cadre est plus favorable qu’en 2023 pour les acheteurs. Baisse des prix dans certains territoires, baisse des taux des crédits immobiliers, banques davantage enclines à prêter… Ces bonnes nouvelles accompagnent la reprise d’un marché encore atone il y a quatre mois. Le taux moyen des crédits immobiliers, hors frais et assurances, a baissé en février à 4,11 %, selon des données publiées par la Banque de France. Pour la première fois depuis début 2022, le taux d’intérêt moyen, hors frais et assurances, des nouveaux crédits à l’habitat (hors renégociations) est en repli de 6 points de base (4,11 % après 4,17 %).

Selon les chiffres communiqués le 5 mars, cette fois par l’Observatoire CSA/Crédit Logement, les taux d’intérêt sont passés de 4,24 % à 3,99 % entre décembre 2023 et février 2024. « La baisse des taux a un impact aussi bien psychologique que réel sur le pouvoir d’achat », souligne Maël Bernier.

LIRE AUSSI : Immobilier : prêt in fine, prêt hypothécaire… Ces nouveaux outils pour relancer les crédits

Dans son billet des tendances du premier trimestre, Laforêt évoque un marché immobilier qui « continue de s’ajuster », avec une baisse des prix (par rapport au dernier trimestre 2023) qui se confirme au niveau national, à -1,2 %, atteignant désormais 3 303 euros le mètre carré. « Cette correction des prix, bien que modérée, est un indicateur clef d’une légère reprise dans un contexte de marché toujours fragile », constate avec prudence le réseau d’agences. Selon Orpi, au premier trimestre, les prix au mètre carré dans l’ensemble du pays ont reculé de 3 % sur un an. Pour Laforêt, ce recul est de 4,7 % ; et d’après Century 21, il est de 3,2 % pour les appartements et 3,3 % pour les maisons.

Des acquéreurs « attentistes »

Les acquéreurs poussent-ils pour autant davantage les portes des agences immobilières ? « Nous avons eu une belle reprise de l’activité en février. Mais depuis la mi-mars, il y en a moins, c’est le calme plat », indique à L’Express Anne Bretin Monard, directrice d’une agence Guy Hoquet à Lyon, constatant des « montagnes russes ». Les annonces publiées par son agence sont très consultées : parfois plus de 1 100 clics sur une seule. Le hic ? Cela ne se traduit pas par des visites. Une annonce très consultée peut, par exemple, entraîner seulement trois appels ou emails.

LIRE AUSSI : Immobilier : la baisse des prix va-t-elle se poursuivre en 2024 ?

« Les acquéreurs potentiels sont attentistes. Ils se demandent si les prix ne vont pas continuer à baisser par la suite, de même que les taux », note Anne Bretin Monard. La responsable de cette agence située à la Croix-Rousse distingue le marché des maisons, « ultra-calme », de celui des appartements anciens, où elle constate « une belle reprise ». A Lyon, place Jules Ferry, un appartement de 111 mètres carrés situé au dernier étage, avec balcon, cave et ascenseur, s’est rapidement vendu à 580 000 euros. « Certains biens se vendent très vite mais d’autres partent très lentement, en six mois », constate Anne Bretin Monard.

LIRE AUSSI : Immobilier en Chine : « Il y a encore beaucoup de cadavres dans les placards »

Du côté de Laforêt, Yann Jéhanno évoque un mois de janvier « calme », tandis qu’en février « les Français ont réactivé leurs projets qui étaient ajournés ou sont venus avec des nouveaux projets ». Les transactions immobilières « montrent un redressement symbolique au niveau national, avec une légère hausse de 0,5 % par rapport au dernier trimestre 2023, marquant une stabilisation après une année 2023 en fort retrait », indique le réseau d’agences dans son billet des tendances. Auprès de L’Express, Stéphane Chemouli, directeur commercial du groupe Procivis Ouest immobilier, qui propose ses services immobiliers dans divers domaines, l’achat, la vente, la location, la gestion locative, le syndic et la promotion immobilière, constate lui aussi « un frémissement ». « On sent bien que le marché redémarre », se réjouit-il.

Le retour des banques

Si la situation s’améliore quelque peu, c’est notamment parce que de plus en plus de vendeurs comprennent qu’ils doivent s’adapter à la nouvelle donne du marché, avec des prix en baisse dans certaines régions. « En ce début avril 2024, l’index GAPI d’Enchères Immo (NDLR : qui dévoile presque en temps réel l’évolution de l’écart entre le prix attendu des vendeurs et celui proposé par les acheteurs) laisse présager une dynamique prometteuse : les ajustements des taux d’intérêt semblent influencer positivement les comportements d’achat, tandis que les vendeurs, après une période d’attente, commencent à aligner leurs prix sur la réalité du marché », affirme Louis Du Clary, cofondateur du site de ventes interactives Enchères Immo. « Certains vendeurs nous ont écoutés sur la baisse des prix », constate également Stéphane Chemouli. Chez Laforêt, en revanche, on constate que les « vendeurs campent sur leurs positions et persistent à refuser la réalité des prix ». « Beaucoup de propriétaires ont encore le référentiel d’il y a 18 mois, quand les prix étaient élevés », note Yann Jéhanno. Résultat : ces vendeurs trop gourmands n’arrivent pas à se séparer de leurs biens.

Les banques contribuent également à débloquer progressivement le marché. Afin de faire revenir des acquéreurs, privés d’accès au crédit depuis parfois près de deux ans en raison de la hausse des taux d’intérêt, certaines banques n’hésitent pas à organiser des événements pour échanger avec les clients sur leur projet immobilier, évaluer leur capacité d’emprunt et les faire repartir avec une simulation de financement. « Les banques sont au taquet, elles se font de la concurrence », et les emprunteurs comme les courtiers ont « l’embarras du choix », affirme Maël Bernier. La porte-parole de Meilleurtaux compare cette nouvelle donne à l’année dernière, où « c’était le fond de la piscine ».

LIRE AUSSI : Immobilier : les banques de nouveau en position de faire des crédits ?

Mais, pour certains acteurs, comme Anne Bretin Monard, les banques ne « font pas encore assez d’efforts dans l’acceptation des dossiers ». « Il manque le dernier coup de pouce des banques », dit-elle. Les établissements bancaires sont en effet toujours regardants sur les dossiers. « Il faut toujours présenter un profil emprunteur très attractif », avance Yann Jéhanno, constatant que des primo-accédants sont encore « laissés sur le bord de la route ». Chez Laforêt, ceux-ci représentent un peu plus d’un quart des acquisitions (28 %), les secundo-accédants 54 %, tandis que les investisseurs sont à l’origine de 18 % des transactions. Les primo-accédants représentaient pourtant plus de 50 % des transactions en 2019. Selon la Banque de France, le montant des nouveaux crédits à l’habitat est en léger recul en février, à 7,3 milliards d’euros hors renégociations, contre 7,6 milliards d’euros au cours du mois précédent. Le montant a été divisé par trois depuis le pic du printemps 2022, à plus de 22 milliards d’euros.

« Le plus dur est passé »

Maël Bernier « veut croire que le plus dur est passé ». Selon elle, les taux moyens pourraient passer de 3,80 % sur 20 ans à 3,50 % en septembre prochain. « Je reste prudent sur la suite car la reprise est très conjoncturelle. Structurellement, nous n’avons pas une politique du logement qui nous permette de redémarrer, nous n’avons pas un cadre fiscal défini pour les investisseurs et nous n’avons pas assez de logements neufs qui sortent de terre », estime Yann Jéhanno.

LIRE AUSSI : L’immobilier de montagne ne connaît pas la crise

Le secteur du neuf traverse de grandes difficultés financières. Bouygues Immobilier, filiale du groupe éponyme, souhaite supprimer 225 postes à travers un plan social, a annoncé l’entreprise le 8 avril. Bouygues Immobilier est le troisième grand promoteur à annoncer un plan social, après Nexity et Vinci Immobilier, un peu plus tôt cette année.

Les promoteurs et constructeurs sont pris en étau entre le renchérissement des coûts de construction, provoqué par les tarifs des matériaux et une réglementation environnementale plus stricte, et l’effondrement de la demande, causé aussi bien par les difficultés d’accès au crédit que la fin progressive de dispositifs fiscaux incitatifs. « Certaines personnes disent que c’est le printemps de l’immobilier. Moi je dis que c’est une hirondelle et, comme on le dit, une hirondelle ne fait pas le printemps », indique Yann Jéhanno. Si les nuages se dispersent, les beaux jours ne sont donc pas encore pour tout de suite.

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Immobilier 2024 : plutôt acheter ou louer ? Voici la réponse dans les 200 plus grandes villes de France

Faut-il louer ou acheter un bien pour se loger ? La question se pose indubitablement à différents moments de la vie des Français, en fonction de leurs aspirations et de leurs moyens. Des experts répondent à cette question alors que le marché de l’immobilier est entré dans une phase de crispations.

Le marché de l’immobilier semble reprendre des couleurs. Alors qu’il y a aujourd’hui plus d’offres que de demandes, on commence à observer depuis le début de l’année une baisse constante des taux des crédits et les prix des biens diminuent parallèlement. Ce qui stimule les acheteurs et permet d’observer une hausse des acquisitions dans plusieurs villes et départements, en particulier à Paris et dans les Hauts-de-Seine d’après Le Point qui s’est renseigné auprès de l’agence Century 21. C’est dans ce contexte très particulier, pour ne pas dire crispé, que le site meilleursagents.com publie les résultats d’une analyse portant sur les 200 plus grandes villes françaises et répond à une question subsidiaire que tout un chacun est amené à se poser une à plusieurs fois au cours de sa vie : faut-il acheter ou louer ?

La suite après cette publicité

Pour répondre à cette question, les experts ont décidé d’analyser plusieurs données afin de discerner le nombre d’années nécessaires pour qu’un bien devienne rentable dans chacune d’elles. Ils ont pris en compte le prix moyen du mètre carré à l’achat pour un appartement de 70m2 et mis en parallèle la situation d’un couple sans enfant qui se lance dans un projet immobilier avec un apport de 60 000 euros et pour un emprunt sur 25 ans. On tient bien évidemment compte de tous les frais engendrés par l’accès à la propriété, comme la taxe foncière et les charges de copropriété. On compare ce projet à celui d’un couple vivant de la même manière et sans enfant à charge, lequel placerait ces mêmes 60 000 euros sur une épargne rémunérée à hauteur de 3%, et en incluant une hausse régulière de son loyer.

La suite après cette publicité

Mulhouse, Creil et Saint-Quentin en tête du palmarès

À partir de là, Meilleursagents a calculé le temps qu’il fallait pour disposer d’un patrimoine supérieur à l’épargne qui avait été placée, et obtient comme résultat au moins quatre ans pour les villes les mieux classées. C’est le cas de Saint-Quentin (Aisne), Mulhouse (Haut-Rhin) et Creil (Oise). On passe ensuite à cinq ans dès qu’on parle de Charleville-Mézières (Ardennes) ou Belfort (Territoire de Belfort). Notez que dans le Top 10 on retrouve plusieurs villes situées dans le département de la Seine-Saint-Denis, comme Stains ou Sevran. Dans le haut du classement, sont majoritairement citées des villes de l’Est, du Nord et de la région parisienne.

La suite après cette publicité

La moyenne des villes étudiées est de 10 ans. C’est donc le temps nécessaire à rentabiliser un bien à l’achat en France métropolitaine à l’heure actuelle. Ce n’est d’ailleurs pas une fatalité : acheter dans une grande ville comme Paris, Lyon ou Marseille ne présage pas d’un seuil de rentabilité plus important. Il faut 11 ans dans la première, 13 dans la deuxième et « seulement » 10 dans la troisième. Pourquoi ? Parce que les loyers y sont très chers, comme le prix du mètre carré à l’achat. Inversement dans les villes moyennes très prisées dont le prix du mètre carré est très élevé comparativement à celui des loyers. C’est le cas aux Sables d’Olonne (Vendée) par exemple, où il faut compter 20 ans pour rentabiliser son bien immobilier.

La suite après cette publicité

L’accès à la propriété n’est pas qu’un calcul

Meilleuragents souligne par ailleurs que dans tous les cas de figure ce sont les choix de vie qui doivent définir l’intérêt ou pas d’acheter plutôt que de louer. « Si la durée d’amortissement correspond au projet de vie dans la ville, l’achat de ce type de bien reste une bonne idée », souligne-t-on. C’est un discours qui ressemble à celui de Vincent Dubreil, agent immobilier dans la région nantaise (Loire-Atlantique), et qui a livré son expertise à aufeminin.com. Celui-ci rappelle en effet que « le taux des mensualités dû à un crédit peut être renégocié » au fil des années, « toujours à la baisse », et qu’il est possible aussi de « rembourser par anticipation une grosse somme d’un coup », « ce qui peut également changer le taux du crédit » auprès de la banque. « Contrairement à un loyer qui lui est toujours revu chaque année à la hausse », ajoute-t-il.

La suite après cette publicité

Par ailleurs, Vincent Dubreil rappelle de surcroît que, « les personnes qui arrivent 50-60 ans » et « font le bilan où rien ne leur appartient » peuvent être abasourdies en faisant « le calcul simple d’avoir été locataire toute leur vie ». Enfin, et là ce ne sont pas uniquement les chiffres qui parlent, mais « énormément de personnes âgées » qu’il rencontre « lors de prospections » indiquent « préférer mourir chez elle que dans un endroit qu’elle ne connaissent pas ».

Jonathan Hamard

Journaliste

Si écrire est un plaisir, celui d’être lu l’est plus encore. Passionné de pop-culture, Jonathan donne le tempo dans la bonne tonalité pour vous tenir toujours bien informés. Attiré par …

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Ensauvagement : quand France Info fait du « CNews light

Devant la multiplication des affaires d’ultraviolence, parfois mortelles, notamment en milieu scolaire, les chaînes d’information se trouvent confrontées à une obligation. Celle de suivre au quotidien la cadence infernale imposée par l’actualité des faits divers.

Reste qu’entre la tentative d’homicide sur la jeune Samara à Montpellier, l’assassinat d’un adolescent à Romans-sur-Isère, la tragédie de Bordeaux et les suites du meurtre barbare d’un lycéen à Viry-Châtillon, la semaine écoulée s’est révélée particulièrement chargée sur ce front. Sans oublier ce crime affreux, à l’arme blanche, dont a été victime un employé de boulangerie à Bagneux (92).

Alors que BFM TV et CNews sont souvent accusées d’en faire trop, de surfer à outrance sur ces thématiques, qu’en est-il réellement de l’audiovisuel public ? Ses têtes pensantes auraient-elles enfin pris la mesure de ce qui constitue l’une des préoccupations centrales de l’opinion publique ? La question mérite d’être soulevée, tant la tonalité des informations et des débats proposés paraît y sceller définitivement la réalité d’un ensauvagement de notre société. Un terme qui, voilà peu, en faisait hurler certains, mais que tout le monde semble avoir sur le bout des lèvres. Y compris sur les antennes radio et télévision de France Info, dont on pourrait croire que les journalistes se pincent le nez dès lors qu’ils doivent traiter ce genre de faits de société.

Sans la présence du sociologue de gauche Michel Wieviorka, on se croirait presque chez Pascal Praud !

Une écoute attentive de ses programmes durant plus de vingt-quatre heures pourrait bien démontrer le contraire. Dans le poste, dès vendredi matin, plusieurs flashs insistent sur les avancées de l’enquête à Romans-sur-Isère. Mais l’événement de la journée s’annonce comme étant la marche blanche organisée, quelques heures plus tard, dans l’Essonne, en hommage à Shemseddine, 15 ans, battu à mort à la sortie de son collège. D’autres nouvelles venues de la chronique judiciaire, comme la disparition de deux vedettes des prétoires – O. J. Simpson aux États-Unis et Simone Weber –, en seraient presque reléguées au second plan.

D’autant qu’à 9 h 30, sur l’écran de télévision, le registre ne change guère avec l’émission « L’info s’éclaire », entièrement consacrée aux violences en série. Loin des considérations purement sociétales, les débats sont habilement menés par Audrey Goutard, journaliste police-justice expérimentée passée par la presse écrite, en présence de l’avocate pénaliste Caty Richard, grande spécialiste du droit des victimes. Sur le plateau, point de langue de bois ni de ce que l’on appelle communément la culture de l’excuse. Les invités s’accordent tous à dénoncer les « dérives communautaristes » qui entourent plusieurs de ces affaires de violence extrême. Sans la présence du sociologue de gauche Michel Wieviorka, on se croirait presque chez Pascal Praud !

La suite après cette publicité

Ce débat sera rediffusé dans son intégralité à l’heure du déjeuner, après un reportage consacré au meurtre crapuleux d’une pharmacienne en Guyane, qui révolte la population locale. Le temps d’en remettre une couche sur la sanglante agression de Bordeaux, témoignages à l’appui de riverains plongés dans la psychose, et c’est parti pour la séquence émotion : un long direct depuis Viry-Châtillon, dont le maire, Jean-Marie Vilain, peine à retenir ses larmes face aux caméras.

Samedi, changement de décor. Tandis que BFM TV et CNews ne lâchent pas cette actualité brûlante, la radio opère un focus sur les risques d’une intervention iranienne contre Israël lorsque tombe la nouvelle d’une attaque au couteau dans un centre commercial de Sydney.

À la télévision, la suite se passe de commentaires. Sous un bandeau « Ultraviolence, quelle réponse de l’État ? », le politologue Dorian Dreuil, affilié à la très socialiste Fondation Jean-Jaurès, doit bien l’admettre lorsqu’il est interrogé en plateau. Avec ce « chaos ambiant », selon ses propres termes, certaines angoisses seraient-elles en train de traverser toute la société et non plus « seulement la droite et la droite identitaire » ? « Les choses seraient-elles en train de changer ? » lui demande ingénument la présentatrice. France Info reconnaît maintenant une France de plus en plus violente, mais l’absence de certaines réponses à ces faits de société et le choix de ses invités indiquent qu’il reste encore beaucoup à faire.

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Châteaubriant : une agence immobilière va ouvrir… Et elle recrute

Voir mon actu

Une agence immobilière Century 21 va ouvrir à Châteaubriant (Loire-Atlantique), au 8, place Saint-Nicolas.

Cécile et Charles Copigny, gérants de l’entreprise, se sont installés dans un local commercial d’une surface de plus de 100 m2, remis au goût du jour.

À lire aussi

Châteaubriant : une nouvelle agence immobilière

« Je fais de l’immobilier depuis 19 ans, et mon épouse travaillait dans le notariat avant que l’on ouvre des agences immobilières » se présente Charles Copigny. 

Le couple, qui vivait dans l’Oise, a posé ses valises en 2021 dans le pays de Châteaubriant pour « des raisons familiales. » On prévoyait de déménager depuis longtemps. »

« Nous l’avons fait, car ma belle-mère était nouvellement à la retraite, et l’un de mes beaux-frères habite à Nozay (Loire-Atlantique). Ma belle-mère peut donc désormais profiter de ses petits enfants », détaille Charles Copigny, vêtu d’une chemise blanche.

À lire aussi

« La ville est agréable à vivre »

Après avoir effectué une étude de marché, où ils ont estimé que le marché est « très porteur », ces « passionnés de l’immobilier » ont rencontré les Castelbriantais. Leur ressenti est plus que positif.

Nous avons été bien accueillis. Tout le monde est bienveillant. La ville est agréable à vivre.

Cécile et Charles Copigny

Les deux associés, qui assurent « se sentir bien ici », se projettent. « Nous sommes ici pour longtemps, peut-être même jusqu’à la retraite », sourient ceux qui proposent déjà des biens à la vente, des contrats de location et de la gestion locative.

Vidéos : en ce moment sur Actu

À lire aussi

Le couple recrute des agents immobiliers

Aussi, selon nos informations, l’agence Century 21 de Châteaubriant doit, à moyen terme, proposer un service de syndic de copropriété. Pour assurer l’ensemble de ses activités, le couple recrute. 

Aujourd’hui, nous sommes trois (deux gérants et une personne qui suit une formation diplômante, NDLR). À court terme, nous serons cinq, et d’ici trois ans, une dizaine de personnes.

Cécile et Charles Copigny

Pour les personnes intéressées de rejoindre l’agence immobilière Century 21, il est encore temps de postuler.

« Nous sommes prêts à vous former pour qu’à l’avenir, vous puissiez prendre des responsabilités et pourquoi pas ouvrir votre agence dans le réseau Century 21 », concluent-ils, toujours avec la bonne humeur.

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Marché immobilier : l’activité reprend doucement malgré la légère baisse des prix

Le premier trimestre 2024 montre un léger recul des prix qui s’accompagne d’une timide reprise d’activité

Après une année 2023 marquée par des prix encore très élevés, des conditions d’obtention de crédits très strictes et une inflation galopante, le marché immobilier semble connaître une baisse de prix réelle et durable. L’activité reste cependant encore faible : les prix doivent s’ajuster et venir compenser des taux demeurant élevés. C’est ce que laissent apparaître les chiffres du secteur pour ce premier trimestre de l’année. 

Un marché immobilier en demi-teinte

L’année 2023 aura été marquée par un ralentissement significatif du marché immobilier, sous l’effet conjugué de la hausse des taux d’intérêt, de l’inflation et du resserrement des conditions d’octroi de crédit. 

Cette tendance se poursuit au premier trimestre 2024, avec une légère baisse des prix et une demande toujours timide. Les marchés, quant à eux, présentent des disparités notables d’une région à l’autre et même au sein d’une même région. Pourtant l’envie de devenir propriétaire reste forte pour une majorité des Français ! 

Des prix en baisse mais insuffisants pour relancer le marché

Si les prix accusent un léger recul au T1 2024, avec une diminution moyenne de 3,3% pour les maisons et de 3,2% pour les appartements (vs la même période en 2023), cette baisse ne suffit pas à relancer le marché. 

Le nombre de transactions continue de reculer (-11,2%) et les délais de vente s’allongent considérablement, atteignant des niveaux jamais égalés (103 jours pour une maison et 100 jours pour un appartement).

Une envie d’acquérir toujours présente malgré un contexte défavorable

Malgré un contexte économique difficile, l’envie d’acquérir un bien immobilier reste vivace chez les Français. 61% des non-propriétaires expriment ce souhait, comme le révèle le baromètre Habitat réalisé par Procivis en novembre 2023 (*).

Cette tendance est confirmée par les indicateurs Century 21 du T1 2024 : « Les acquéreurs veulent à nouveau se projeter, le nombre de consultations de biens à la vente, les demandes envoyées aux agences, les alertes créées dans le cadre d’un projet d’acquisition ont respectivement augmenté de +22,5%, +21,5% et +10% par rapport au 1er trimestre 2023 », explique le réseau immobilier

Des prix encore trop élevés par rapport aux taux d’intérêt

Le principal frein à l’acquisition reste le niveau des prix, qui demeure trop élevé par rapport aux taux d’intérêt. Il faudrait, en moyenne, que les prix s’ajustent de 14,5% pour retrouver un niveau d’équilibre comparable à celui de 2012, lorsque les taux d’intérêt étaient similaires. « Or en 2012, le prix moyen d’une maison était 19% moins cher qu’aujourd’hui (2 068 € le m² versus 2 459 € aujourd’hui) et celui d’un appartement 17% moins élevé (3 484 € le m² versus 4 072 €), note l’enseigne. Pour retrouver un marché immobilier dynamique, l’offre et la demande doivent se réconcilier ! »

Et les taux d’intérêt doivent continuer à baisser ! Car si la Banque de France a confirmé la semaine dernière que la baisse des taux d’intérêt est bien là, avec un taux d’intérêt moyen hors frais et assurance qui passe de 4,17 % à 4,11 % (hors frais, hors assurance), ce qui représente une diminution de 6 points de base, les chiffres restent néanmoins encore très élevés. (**) A noter que c’est la première fois depuis février 2022 que la banque centrale française constate une baisse du taux de crédit moyen. Cela peut sembler de bon augure pour les Français qui aspirent à devenir propriétaires !

Etat du marché immobilier en France début 2024

Immobilier à Paris : fini le temps des 10.000 €/m²

A Paris, le prix moyen au m² est repassé sous la barre des 10.000€ et se situe désormais autour de 9.000 € (-9% par rapport au T1 2023). Ce retour à des prix plus cohérents s’accompagne d’une baisse de l’activité moins importante qu’au niveau national (-7,3%) mais de délais de vente record (98 jours).

Les acquéreurs rognent sur la surface moyenne, qui atteint désormais les 46,4 m², un niveau extrêmement bas jamais égalé depuis 2006, et le montant moyen d’une transaction retrouve le niveau de 2015 (soit 410.802 €).

L’Ile-de-France, un marché immobilier hydride

L’évolution du marché immobilier francilien suit la même tendance qu’au niveau national, avec une baisse d’activité de 11,7%. Les prix reculent de 7,7% pour les maisons et de 4,6% pour les appartements, mais restent encore trop élevés par rapport aux taux d’intérêt (-14,5% d’ajustement nécessaire). 

Les acquéreurs rognent sur la surface moyenne, notamment pour les maisons (-4,5 m²), et les délais de vente moyens atteignent des niveaux record (95 jours pour les maisons et 102 jours pour les appartements). De fortes disparités sont observées selon les départements : Yvelines, Val-d’Oise et Essonne (-20% ou plus) vs Hauts-de-Seine et Val-de-Marne (stables) et Seine-Saint-Denis (-3,3%). Les prix évoluent de -2,7% pour les Hauts-de-Seine à -10,1% pour le Val-d’Oise.

Diversité des marchés : des situations contrastées en région

La diversité des marchés se confirme à l’échelle des régions, avec une activité qui varie de -4,4% en Bourgogne-Franche-Comté à -19,6% dans les Pays de la Loire. Six régions enregistrent une baisse de 12,5% du volume de transactions. Les prix évoluent de -12,1% pour les Pays de la Loire à +4,4% pour PACA.

Au niveau des villes, à Lyon, les prix reculent plus fortement (-8,8%) et pourtant le marché ne repart pas encore et enregistre une baisse du nombre de ses ventes de -30,6%.

« Devant des marchés aussi hétérogènes les uns des autres, il est difficile d’être assertif quant à leur prochaine évolution ! », précise Century 21. 

Quelles perspectives pour le marché immobilier ? 

Si les indicateurs montrent un regain d’intérêt des Français pour l’immobilier, la demande reste freinée par l’inflation et les taux d’intérêt. « Ils se heurtent [en effet] au principe de réalité, une réalité qui conjugue encore inflation généralisée réduisant leur reste à vivre et taux de crédit élevés diminuant leur pouvoir d’achat immobilier, précise le réseau immobilier Century 21. Dans ce contexte, un seul levier est du ressort des ménages : celui des prix, qu’il conviendrait encore de réajuster pour fluidifier le marché. »

Pour le reste, c’est au niveau de l’assouplissement des conditions d’accès au crédit et de la baisse des taux d’intérêt que le marché immobilier peut espérer regagner en activité. 


 (*) « Coût du logement, hausse des taux, rénovations énergétiques…La propriété immobilière, un rêve qui s’éloigne ? » baromètre Habitat réalisé par Procivis en novembre 2023 

(**) Crédits aux particuliers Février 2024 – Banque de France 

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.

Avec DLC Vendée, des produits sauvés et redistribués au lieu d’être jetés à la poubelle

Voir mon actu

Jeudi, 9 h 30 à Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée). Dominique Gautreau s’active autour de son garage : elle vient de récupérer des fruits et des légumes d’un commerce local. Elle sort les cageots de la voiture pour tout disposer chez elle. « Je vais tout trier, et en fonction de ce que j’ai, je vais fabriquer des paniers. Les gens viendront les récupérer ce soir à partir de 19 h. »

Dans son garage, une place est dédiée pour entreposer les cageots de denrées, ainsi que la balance pour tout peser. Les personnes qui viennent les récupérer le font gratuitement et « sans condition de ressources » après avoir écrit un commentaire sur le groupe Facebook de l’association. Elle constate : « Nous avons beaucoup de personnes qui viennent qui sont à la limite des plafonds pour les aides, des gens qui ont des fins de mois difficiles et qui sont contents de nous avoir.  J’aime ce que je fais, je sais que c’est utile ».

Une partie des denrées récupérées ce jour-là.
Une partie des denrées récupérées ce jour-là. ©Tifenn Lorcy

Des pommes, de la salade, des radis, des poivrons…

Dominique Gautreau est une bénévole chez DLC, une association qui lutte contre le gaspillage et les invendus, en redistribuant des produits aux particuliers. DLC , qui signifie, dans le langage commercial « Date limite de consommation » rebaptisé « Détournement libre de consommables ». Ce jour-là, elle a récupéré des pommes, de la salade, des radis, des poivrons, des oranges, des carottes… C’est le commerçant qui lui a donné ce lot de denrées.

97 kilos récupérés ce jour-là !

Des fruits et légumes un peu abîmés ou fanés mais encore largement consommables. Elle les pèse : 97 kilos au total. Avant de les trier puis les répartir équitablement selon les quantités qu’elle a reçues. Elle prépare des paniers pour des ménages composés de deux, trois ou quatre personnes. « Nous sommes une équipe de 6 personnes dans le Pays de Saint-Gilles, on collecte des denrées tous les jours ».  Ceci, sur ses fonds propres, avec sa voiture, et à son domicile. Elle le fait environ une fois par semaine, selon un planning prédéfini avec les autres bénévoles du secteur.

« On a appris à ne pas jeter »

Négociatrice dans l’immobilier à la retraite, Dominique Gautreau s’est intéressée à cette association pendant le Covid. « J’étais une retraitée active, je faisais beaucoup de sport. Quand tout s’est arrêté, j’ai voulu trouver une occupation ». Sa fille, aux Sables d’Olonne, lui parle de cette association.

« Moi, je suis d’une génération où on a appris à ne pas jeter, ça me parle de distribuer des produits plutôt que les jeter. Cela fait 3 ans que je fais cela. Il faut un sens de l’abnégation pour faire ce que l’on fait, cela prend du temps, 5 à 6 heures sur une journée, »

Dominique Gautreau
Dominique Gautreau s'apprête à faire le tri parmi tous ces produits.
Dominique Gautreau s’apprête à faire le tri parmi tous ces produits. ©Tifenn Lorcy

« Je vois des familles qui travaillent mais n’arrivent pas à joindre les deux bouts, des mamans qui me confient qu’elle ne pourraient pas faire manger de fruits à leurs enfants si elles n’avaient pas ça. » Les profils de ceux qui viennent récupérer ces paniers gratuitement sont variés : retraité, quadragénaire, personne vivant seule, mères de famille… « Je vais annoncer sur Facebook, qu’il y aura des paniers en distribution. Les gens réserveront en mettant un commentaire, puis viendront à 19 h. » Après avoir préparé ses paniers, elles les comptabilise : ce jour-là, elle en distribuera 14. 

207 tonnes de denrées « sauvées » 

« L’association compte 42 bénévoles et 27 commerçants. Des grandes et moyennes surfaces, épiceries, magasins de fruits et légumes. Nous aimerions bien intégrer d’autres commerçants, » précise Geneviève Nauleau, l’une des responsables de l’association DLC Vendée, portée par une direction collégiale de 5 personnes.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Ce type d’association permet aux commerçants de les décompter des impôts. Ceux qui bénéficient de ces paniers « ont des petits moyens. Nous n’avons pas de critères pour les bénéficiaires. Tout est gratuit chez nous, on ne demande rien aux gens. »

L’an dernier 207 tonnes de denrées ont été « sauvées » et 2300 personnes en ont bénéficié. « Nous les bénévoles, nous faisons tous ça de chez nous, on n’a pas de local. Nous avons des glacières professionnelles et un frigo dédié à cela ». 

Contact de l’association DLC Vendée : [email protected]. La Vendée compte trois DLC. DLC Vendée dont le siège est aux Sables d’Olonne, DLC Monts Marais Vie (Challans, Pays de Monts etc…) DLC bocage (La Roche-sur-Yon etc…).

L’objectif de laforet-loiretcher.com est de discuter autour de Agence immobilière Loir-et-Cher dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher », vous est spécialement proposé par laforet-loiretcher.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Agence immobilière Loir-et-Cher ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Agence immobilière Loir-et-Cher » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.